J’étais un enfant normal avec beaucoup d’idées, rêves, et une joie naturelle à l’intérieur de moi. Rien ne semblait difficile jusqu’alors, et je trouvais toujours une issue pour tout. J’avais 12 ans.
Apparemment, ce jour-là allait être comme n’importe quel autre. Mais c’était faux, tout a changé à partir de ce jour-là. Ce ne fut pas de ma faute – je n’aurais rien pu faire pour empêcher ce qui allait se passer.
J’ai été victime d’un abus sexuel alors que j’étais un enfant.
J’ai senti que ma vie s’était terminée à ce moment là. C’était comme si quelqu’un m’avait pris tout ce que j’avais. Les souvenirs du passé et les rêves du futur se sont effacés de ma mémoire. J’étais complètement vide. Je ne savais plus qui j’étais, ni quoi faire. Inconsciemment, j’ai dit adieu à la joie.
Chaque jour, j’essayais de me convaincre que cela n’était pas arrivé. Mais les images de l’abus étaient bien gravées dans ma tête. Je n’arrivais pas à les fuir. Petit à petit, ce moment a pris le contrôle de ma vie et il n’y avait de place pour rien d’autre.
Je suis restée sans forces, remplie de peur, découragement et beaucoup de tristesse. Bien que je n’avais rien fait d’erroné, je me sentais coupable. «Pourquoi?» - me demandais-je. «Et maintenant, que faire?»
Le secret… La douleur…
C’est étonnant ô combien de fois nous nous laissons traîner par des pensées erronées. C’est comme si notre tête devenait notre ennemie, nous faisant nous sentir pire que ce que nous sommes déjà.
Je voulais oublier cela, mais les images de l’abus venaient constamment dans ma tête. C’était un vrai combat. Et plus je voulais le vaincre, plus je me sentais coupable. Combien de fois me suis-je demandée : «Pourquoi cela m’est arrivée? Que dois-je faire? Je dois raconter à quelqu’un, mais à qui? Mes parents, mes amies, mon professeur? Ils ne vont pas me comprendre. C’est mieux de garder en secret…»
Même ainsi, j’ai essayé à plusieurs reprises de raconter à ma famille. Cependant, lorsque le moment arrivait, j’avais très peur et j’abandonnais. J’avais très honte. J’avais peur de la réaction de ma famille – de la douleur que j’allais leur apporter et qui certainement les détruirai aussi.
Mes notes scolaires allaient de mal en pis. Moi, chaque fois plus triste et dans mon coin. Ma famille me demandait le pourquoi de ce changement et les fantômes ne cessaient de revenir. Il semblait que ma souffrance et douleur n’allaient pas se terminer. Je suis arrivée au point de vouloir mourir…
J’ai attendu deux ans avant d’avoir le courage d’en parler à mes parents. Ce fut très difficile de trouver les mots pour leur expliquer ce qui s’était passé, bien que j’aie tout préparé à l’avance. J’attendais de recevoir de l’aide, un appui et du réconfort. Mais non. Je n’ai pas compris leur attitude.
Aujourd’hui, je sais ô combien cela fut difficile pour eux, mais à l’époque, j’avais vraiment besoin de leur aide.
La seule personne qui m’a réellement aidée…
Je crois que quelqu’un qui a subi ce genre de violence est d’accord pour dire que la plus grande douleur que nous ressentons, c’est à l’intérieur. Le corps peut être blessé, mais la douleur de l’âme est bien plus forte. Les blessures sur le corps disparaissent avec le temps. Mais, et la douleur à l’intérieur de nous? Comment la guérir?
Le Seigneur Jésus!
Il a été le seul qui ne m’a pas critiquée. Bien au contraire – Il m’a reçu les bras ouverts. Il m’a donnée un amour si grand qui ne peut même pas être comparé à l’amour d’une mère ou d’un père. Il m’a vraiment fait me sentir aimée, précieuse et importante.
J’ai décidé de Lui donner complètement ma vie et de me baptiser dans les eaux. Au moment de mon baptême, j’ai demandé au Seigneur Jésus de devenir une nouvelle personne, une nouvelle Teresa. Je voulais avoir la vie, la force, la paix, la joie et que tout soit nouveau pour moi.
Et c’est exactement ce qui s’est passé. Je suis née de nouveau. J’ai pardonné la personne qui m’a offensée. Je lui ai même parlé comme si rien ne s’était passé, car il était quelqu’un proche de ma famille.
Aujourd’hui, je ne souffre plus car mon passé ne fait plus partie de moi. Les images qui me tourmentaient jour et nuit ont été effacées.
Je raconte mon histoire, premièrement, pour vous dire que je comprends celles qui ont été abusées, agressées et maltraitées dans ce monde.
Et, deuxièmement, pour vous motiver à sortir de cette situation.
Il existe une fin pour cette douleur. Il suffit de faire ce que j’ai fait. Donnez votre vie au Seigneur Jésus. Il veut vous enlever ce poids, il suffit de Le laisser.
Teresa Silva, Australie
Apparemment, ce jour-là allait être comme n’importe quel autre. Mais c’était faux, tout a changé à partir de ce jour-là. Ce ne fut pas de ma faute – je n’aurais rien pu faire pour empêcher ce qui allait se passer.
J’ai été victime d’un abus sexuel alors que j’étais un enfant.
J’ai senti que ma vie s’était terminée à ce moment là. C’était comme si quelqu’un m’avait pris tout ce que j’avais. Les souvenirs du passé et les rêves du futur se sont effacés de ma mémoire. J’étais complètement vide. Je ne savais plus qui j’étais, ni quoi faire. Inconsciemment, j’ai dit adieu à la joie.
Chaque jour, j’essayais de me convaincre que cela n’était pas arrivé. Mais les images de l’abus étaient bien gravées dans ma tête. Je n’arrivais pas à les fuir. Petit à petit, ce moment a pris le contrôle de ma vie et il n’y avait de place pour rien d’autre.
Je suis restée sans forces, remplie de peur, découragement et beaucoup de tristesse. Bien que je n’avais rien fait d’erroné, je me sentais coupable. «Pourquoi?» - me demandais-je. «Et maintenant, que faire?»
Le secret… La douleur…
C’est étonnant ô combien de fois nous nous laissons traîner par des pensées erronées. C’est comme si notre tête devenait notre ennemie, nous faisant nous sentir pire que ce que nous sommes déjà.
Je voulais oublier cela, mais les images de l’abus venaient constamment dans ma tête. C’était un vrai combat. Et plus je voulais le vaincre, plus je me sentais coupable. Combien de fois me suis-je demandée : «Pourquoi cela m’est arrivée? Que dois-je faire? Je dois raconter à quelqu’un, mais à qui? Mes parents, mes amies, mon professeur? Ils ne vont pas me comprendre. C’est mieux de garder en secret…»
Même ainsi, j’ai essayé à plusieurs reprises de raconter à ma famille. Cependant, lorsque le moment arrivait, j’avais très peur et j’abandonnais. J’avais très honte. J’avais peur de la réaction de ma famille – de la douleur que j’allais leur apporter et qui certainement les détruirai aussi.
Mes notes scolaires allaient de mal en pis. Moi, chaque fois plus triste et dans mon coin. Ma famille me demandait le pourquoi de ce changement et les fantômes ne cessaient de revenir. Il semblait que ma souffrance et douleur n’allaient pas se terminer. Je suis arrivée au point de vouloir mourir…
J’ai attendu deux ans avant d’avoir le courage d’en parler à mes parents. Ce fut très difficile de trouver les mots pour leur expliquer ce qui s’était passé, bien que j’aie tout préparé à l’avance. J’attendais de recevoir de l’aide, un appui et du réconfort. Mais non. Je n’ai pas compris leur attitude.
Aujourd’hui, je sais ô combien cela fut difficile pour eux, mais à l’époque, j’avais vraiment besoin de leur aide.
La seule personne qui m’a réellement aidée…
Je crois que quelqu’un qui a subi ce genre de violence est d’accord pour dire que la plus grande douleur que nous ressentons, c’est à l’intérieur. Le corps peut être blessé, mais la douleur de l’âme est bien plus forte. Les blessures sur le corps disparaissent avec le temps. Mais, et la douleur à l’intérieur de nous? Comment la guérir?
Le Seigneur Jésus!
Il a été le seul qui ne m’a pas critiquée. Bien au contraire – Il m’a reçu les bras ouverts. Il m’a donnée un amour si grand qui ne peut même pas être comparé à l’amour d’une mère ou d’un père. Il m’a vraiment fait me sentir aimée, précieuse et importante.
J’ai décidé de Lui donner complètement ma vie et de me baptiser dans les eaux. Au moment de mon baptême, j’ai demandé au Seigneur Jésus de devenir une nouvelle personne, une nouvelle Teresa. Je voulais avoir la vie, la force, la paix, la joie et que tout soit nouveau pour moi.
Et c’est exactement ce qui s’est passé. Je suis née de nouveau. J’ai pardonné la personne qui m’a offensée. Je lui ai même parlé comme si rien ne s’était passé, car il était quelqu’un proche de ma famille.
Aujourd’hui, je ne souffre plus car mon passé ne fait plus partie de moi. Les images qui me tourmentaient jour et nuit ont été effacées.
Je raconte mon histoire, premièrement, pour vous dire que je comprends celles qui ont été abusées, agressées et maltraitées dans ce monde.
Et, deuxièmement, pour vous motiver à sortir de cette situation.
Il existe une fin pour cette douleur. Il suffit de faire ce que j’ai fait. Donnez votre vie au Seigneur Jésus. Il veut vous enlever ce poids, il suffit de Le laisser.
Teresa Silva, Australie