Pourquoi pas nous?

J'avais de nombreuses raisons de pleurer, mardi dernier, au cours de la Soirée des Pledges ici à São Paulo. Mais au cours de la soirée, je me suis souvenue de ce que l’on m’avait dit plus tôt dans la journée «Ne laisse pas tes émotions prendre le dessus, Cris». Je n'ai pas pleuré, jusqu’au moment de cette image, là j’ai fondu dans mon intérieur.

Mes parents ont fait mon cœur danser de joie d’une telle manière que je n’ai pas assez de mots pour le décrire ici… C’était comme si j’étais seule dans la salle et que Dieu était en train de pointer vers eux en me disant :

"Vois-tu cela, Cris? Tes parents ont souffert tellement de persécutions, et pire que cela, nombreuses déceptions, pourtant regarde-les, ils sont heureux. Je leur ai donné ce bonheur à cause de leur esprit inébranlable et de leur foi. Fais la même chose, peu importe le degré des difficultés, et Je te chérirais également, toujours."

J’ai dû regarder ailleurs pendant un moment afin d’avaler toutes les larmes qui montaient dans mes yeux…

Mes parents on réussi, comme Abraham, Moïse, David, Esther et Paul. Pourquoi pas nous?

Big Sister III


La première fois que je l’ai vue, j’ai pensé: “Quelle fille bizarre!”. J’étais timide, mais elle était encore plus timide. Nous nous sommes rencontrées à Johannesburg, à l’occasion où mon mari et moi avons été transférés au Cap. Je pensais que je n’allais jamais la revoir jusqu'à ce que j'entende dire qu’elle allait venir travailler et vivre avec nous.

‘’Que vais-je faire?" Pensais-je. Elle est si isolée et inaccessible, je redoutais de vivre avec elle sous le même toit. Mais elle m'a surprise de nombreuses fois...

Ana n'était pas comme les autres épouses de pasteur que je connaissais. Elle était différente, elle était comme une éponge, elle est l’une des personnes qui aime le plus apprendre que j’ai rencontré. Elle est plus âgée que moi d'un an, et pourtant elle me regardait comme la femme d’expérience qu’elle aspirait devenir… Croyez-moi, à l’époque, je ne l’étais pas… J’avais à peine trois ans de mariage et j’avais beaucoup d’étapes à franchir (Dieu merci, le temps passe vite!)

Nous sommes devenues des amies très proches. Elle riait de mes blagues et moi des siennes. Nous sommes nées dans des pays différents, mais pour une raison quelconque, ont dirait que nous nous connaissions depuis toujours, nous étions comme des sœurs. Je pouvais être moi-même avec elle sans être jugée ni mal comprise. Je l’aimais vraiment beaucoup (et je l’aime encore).

Samedi dernier elle m’a encore surprise avec cet e-mail:

“Cris, ce matin alors que je me préparais pour la réunion du Sisterhood, j’ai commencé à penser à ma Big Sister et à l’époque où j’étais une pledge, et quelle pledge!

Je suis issue d’une famille d’agriculteurs, personne ne m’a jamais enseignée comment être féminine. Ma mère travaillait très dur et elle avait beaucoup de problèmes, le shopping ne faisait pas vraiment partie de notre vocabulaire. J’ai donc décidé de prendre soin de moi à ma façon… Et Dieu sait que ce n’était pas la meilleure.

Je suis devenue épouse de pasteur sans avoir aucune idée de ce que c’est être une femme de Dieu. Tel un animal sauvage, j’avais peur, je ne savais pas comment me comporter avec les personnes autour de moi... Te souviens-tu de notre première rencontre? J’avais besoin d’une référence, de quelqu’un pour me montrer le chemin pour devenir cette femme que Dieu voulait que je sois, alors Il t’a mise sur mon chemin.

Je t’ai suivie. Tu étais si différente de moi, complètement différente. Mais je voulais apprendre et donc j’ai commencé mon voyage. A apprendre comment m’habiller, comment prendre soin de mes cheveux, comment faire mes ongles, comment parler, comment être gentille, à faire la cuisine (principalement les haricots noirs), à être forte, à lire la Bible et écrire ce que Dieu me parlait, à parler en public, comment respecter mon mari et tant d’autres choses.

Chaque fois que nous sortions, je t’observais, je regardais chacun de tes mouvements pour pouvoir apprendre… Il y a tellement de choses que tu m’as appris et que peut-être tu ne te souviens pas, tellement que je peux dire que je suis devenue une femme complètement différente après t’avoir rencontrée.

Les choses les plus difficiles à changer dans notre caractère c’est guérir les blessures de l’insécurité, de l’indécision, les doutes et les craintes à chaque jour. Dieu nous change d’une façon extraordinaire au cours de notre chemin.

Je suis encore en train de changer, mais la plupart des personnes qui ne me connaissaient pas auparavant n’ont pas la moindre idée de combien j’ai déjà changé… Merci pour tout ma Big Sister, je n’étais pas une simple pledge mais un vrai défi.”
Je t’aime beaucoup Ana, merci de m’avoir considérée une Big Sister à un moment où je me considérais un désastre total!

En résumé: vous n’avez pas besoin d’avoir beaucoup d’expérience pour être une Big Sister, il vous suffit de donner suffisamment d’attention.

Big Sister II


À 17 ans, je me suis mariée à Renato et un mois après, nous avons été transférés très loin de ma famille. En l’espace d’un mois, j’étais mariée et loin de toutes les personnes que je connaissais. Premièrement, ce fut une aventure, puis un grand moment de solitude.

Nous habitions à une heure de l’église où mon mari travaillait. Lorsque que je n’allais pas avec lui le matin, je restais seule toute la journée. Les taches ménagères occupaient la majorité de mon temps, le problème était l’inexpérience.

Je voulais être une meilleure épouse, ménagère et femme, mais comment? J’ai commencé à lire des livres sur le sujet, ils étaient très inspirateurs, mais ils ne faisaient pas le travail à ma place. J’ai commencé à interroger d’autres épouses plus expérimentées, mais elles me donnaient seulement quelques petits repères selon leurs connaissances. Mais je voulais plus, et plus je demandais aux personnes, moins je recevais. Je n’avais aucune Big Sister près de moi.

Je ne savais pas comment gérer les problèmes de mon mariage. Je ne savais pas comment gérer les problèmes lorsque je vivais avec d’autres couples. Je ne savais pas comment m’habiller correctement. Je ne savais pas comment approcher les personnes de ma nouvelle église. Je ne savais pas comment être multifonctionnelle. Je commettais erreur après erreur.

Alors, au milieu du désespoir, j’ai commencé à chercher la direction de Dieu. J’étais fatiguée d’attendre que les autres m’aident. Je suis allé à la Source.

Dieu m’a fait affronter toute sorte de problèmes pour que j’apprenne avec eux. Finalement, Dieu a reçu la permission de devenir mon Coach. Alors, petit à petit, j’ai grandi spirituellement. Il m’a apprise des choses dont je n’avais jamais entendu auparavant…

À SUIVRE…

Pas d'enfants s'il vous plaît

Je sais déjà que je vais être critiquée pour avoir écrit cela, mais honnêtement, cela ne me dérange plus. Je suis ce que je suis, même si c'est un sujet très controversé et difficile pour certains.

J'adore les enfants mais je pense que c'est un crime de les faire venir dans ce monde et je vais vous dire pourquoi ...

De nos jours, la plupart des enfants naissent dans un monde qui leur expose des choses auxquelles ils ne sont pas préparés et cela leur fait perdre leur plus belle qualité, leur innocence. Une fois que leur innocence est perdue, leur enfance est également perdue.

Ces petits et inexpérimentés êtres humains ont le monde autour d’eux. L'ordinateur est plus proche d'eux que n'importe quelle personne dans leur vie, et donc ils n'ont plus besoin de poser des questions à leur papa ou maman. Dans leur quête perpétuelle de connaissances de plus en plus sans frontières, ils sont vite entrés dans leur fameux ¨statut de victime¨, où tout est la faute de tout le monde.

Ils perdent le sens de la responsabilité de leurs actions, ce qui rend presque impossible leur changement. Lorsque vous pouvez culpabiliser les autres de telle et telle chose ou comportement, vous avez l'excuse parfaite pour continuer à agir de la même façon, donc pourquoi changer?

Voici la société dans laquelle nous vivons aujourd'hui. Une société où les enfants ne sont plus des enfants. Le Seigneur Jésus a dit "Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent." (Mat 19:14), mais à cette époque, les enfants étaient des enfants. Honnêtement, est-ce que de nos jours on peut dire que les enfants sont assez innocents pour être sauvés?

J'aimerais bien que oui. Mais bien qu'ils soient encore trop jeunes pour comprendre quoi que ce soit, ils ne sont plus innocents et, par conséquent, ils ne seront plus automatiquement sauvés. Oh, ô combien je voudrais qu'ils soient différents!

Maintenant, imaginez dans dix ans? Comment seront les enfants ? Si aujourd'hui, elles tombent enceintes à 14 ans, ont des rapports sexuels à 11 ans, commencent à consommer des drogues à 8 ans, se tuent et se violent les uns les autres vers cet âge, quel scénario peut-on imaginer ?

De nos jours, la pornographie et la violence sont quelques-uns de leurs passe-temps favoris... Pouvons-nous imaginer pire que cela? Oui, nous pouvons parce que notre monde devient également pire... Confrontez la réalité et regardez autour de vous!

Arrêtons de penser à nous-mêmes quand la pensée d'avoir des enfants nous vient à l'esprit. Pour une fois, pensons plutôt à eux. Voulons-nous vraiment les emmener vers le désastre dans lequel nous vivons?