Mon ennemie jurée - Sous sa domination

Je me suis éloignée de l’objectif principal, qui est le Seigneur Jésus, et j’ai commencé à regarder les paroles négatives que j’entendais. Elles étaient nombreuses et, pour plus que j’essayais de ne pas les écouter, il y a eu un moment où j’ai cessé de lutter et j’ai commencé à croire ce que j’entendais. Que je n’étais pas suffisamment bonne, que je n’étais pas spirituelle, que j’étais une nuisance dans la vie de mon mari, que j’étais une pleurnicheuse, que je, que je, que je…

Qu’ai-je fait? Je me suis renfermée. Je ne voulais plus parler, car j’ai commencé à avoir peur de parler; chaque fois que je le faisais, c’était un motif de réprimande, et je ne voulais plus que cela arrive. J’ai changé mon ton de voix, je ne parlais plus avec spontanéité, je voulais être le plus parfait possible pour éviter les réprimandes. J’ai arrêté de prendre des initiatives, la peur de faire des erreurs était si grande que je ne faisais plus rien, je ne faisais que ce qui m’était demandé. Si je devais prendre une initiative, je restais là immobile en attendant que quelqu'un me dise quoi faire. J’ai commencé à m’isoler, je ne voulais pas causer de problèmes ou être mal jugée.

Au début, lorsque ces changement se sont produits en moi – ce ne fut pas du jour au lendemain – je croyais que j’avais raison et que c’était la meilleure chose à faire, cela ne me semblait pas erroné, c’était comme si j’étais en train de me protéger du mal. Moins je faisais et parlais, moins d’opportunités de faire des erreurs j’aurais. Voici le moyen que j’ai trouvé pour me défendre.

Je suis arrivée au point de ne plus rien faire. Je ne savais plus échanger ou avoir une conversation avec un autre être humain. Je me souviens d’une fois où nous avons reçu des invités chez nous. J’avais passé tout l’après-midi en train de préparer des amuse-gueules, des petits carrés de fromage avec des olives dans un beau plateau, pour que nos amis puissent en profiter pendant qu’ils regarderaient un match de foot. Tout était beau et délicieux, et j’ai tout gardé dans le réfrigérateur jusqu’à ce qu’ils arrivent.

Les invités sont arrivés et se sont installés. Le temps a commencé à passer, et je marchais dans la cuisine, d’un côté vers l’autre, j’avais honte d’eux. Une demi-heure après, mon mari est venu me rejoindre pour me demander s’il y avait quelque chose pour servir à nos amis, car le match allait débuter. Je lui ai dit: “Oui, tout est dans le réfrigérateur.” Lorsqu’il a ouvert le réfrigérateur, il est resté étonné de voir que tout était prêt et avec un air délicieux, et il m’a demandé: “Pourquoi ne les as-tu pas servis?” “J’ai honte”, lui ai-je répondu. Il a insisté pour que j’aille les servir, mais j’étais presque en train de pleurer, tellement j’avais honte. Il a dû prendre lui même les plateaux et les servir, pendant que je suis restée en train de laver quelques chiffons, juste pour ne pas affronter la timidité.

Je peux vous imaginer en train de balancer votre tête et en train de penser: “Je ne crois pas cela”, “C’est tellement idiot…” Aujourd’hui je pense cela également, mais à l’époque cela me dominait, je suis devenue esclave de ce sentiment, j’avais honte de servir des amuse-gueules à mes chers amis. Pouvez-vous l’imaginer?

Je me souviens que mon mari parfois faisais des réunions avec ses collègues de travail, et plusieurs fois nous avons été invités pour aller déjeuner avec eux au restaurant, mais je me sentais mal à l’aise et je ne voulais pas y aller, ce qui le laissait fâché. Il avait raison et il n’y avait aucune raison ou justification pour que je ne l’accompagne pas, il n’y avait aucune raison pour avoir honte. Personne ne me comprenait, ni moi-même.

Vivre dans anonymat. Ce fut cela que j’ai commencé à faire. Je faisais ce qu’on me demandait, rien de plus. Dieu ne pouvait plus m’utiliser, je me suis limitée. Je voulais être utilisée et je le demandais à Dieu, mais lorsqu’Il me demandait quelque chose, je ne le faisais pas et je restais immobile.

Celui qui profitait de cela c’était le diable, car, combien de choses aurais-je pu faire, combien d’opportunités perdues, combien de personnes aurais-je pu aider…

La timidité que j’ai permis d’entrer dans ma vie fut l’arme que le diable a utilisé pour me freiner et il a réussi à le faire pendant longtemps. Je me sentais mal avec la personne que j’étais devenue, je n’étais pas heureuse avec mes attitudes, j’avais honte d’avoir honte, je me sentais mal aux yeux de mon mari, je savais qu’il voulait mon changement.

Le temps est passé et j’ai rencontré des femmes spéciales que Dieu a placées sur mon chemin pour m’aider. Petit à petit, je me suis délivrée de cet extrême, j’ai commencé à prendre le contrôle, mais il manquait encore beaucoup pour que je change…

La suite bientôt…

Magali Silva

Mon ennemie jurée - L'adolescence


Il y a eu une époque où les problèmes se sont aggravés. Mon père a essayé de tuer ma mère, il a tiré cinq coups et elle courrait partout, cherchant un endroit où se cacher. Pendant que nous vivions cette situation, mon professeur de portugais nous a orienté à écrire un journal intime afin de développer nos capacités de rédaction. C’est à ce moment là que j’ai commencé à remarquer ce qui arrivait chez moi; les difficultés, les disputes,… Je n’arrivais plus à dévier mes pensées; j’ai commencé à regarder les problèmes. C’est là que j’ai commencé à avoir envie de me suicider.

Souvent, j’entendais mon père nous dire que nous devions faire attention aux câbles électriques qui passaient sur la douche car, si nous les touchions, certainement nous mourrions. J’ai commencé à penser à me suicider et à laisser une lettre à mon père lui disant que j’avais fait cela pour qu’il cesse de maltraiter ma mère. Chaque fois que je prenais ma douche, je regardais les câbles, et j’y pensais.

Cette idée aurait pu me détruire, mais non. J’ai cessé de nourrir ces pensées quelques temps après. C’était très facile d’abandonner les problèmes et les choses qui se passaient chez moi. Je pensais à me divertir, à jouer, aux bonnes choses et donc j’oubliais les problèmes et la timidité. D’autres situations désagréables se sont passées, mais ne n’ai jamais laissé la timidité me dominer, j’ai toujours réussi à m’en délivrer.

Ce fut durant mon adolescence que j’ai rencontré le Seigneur Jésus; j’avais 13 ans lorsque mes parents sont arrivés à l’église. Notre vie s’est transformée, j’ai connu mon père tel qu’il était, sans l’effet de l’alcool. J’ai découvert un père merveilleux. Je participais au Groupe Jeune et tout était parfait, car j’étais très sociable. J’ai commencé à être volontaire pour prendre soin des enfants, et tout ce que je me proposais à faire, je le faisais.

Le temps est passé, j’ai eu une rencontre avec Dieu et je suis devenue ouvrière. À l’église, j’étais chaque fois plus audacieuse, rien ne me laissait mal à l’aise; au contraire, j’avais un courage admirable, rien ne m’intimidait. À aucun moment je n’ai cessé d’être moi-même, de sourire, de parler ou de faire quoi que ce soit; j’étais libre, comme si j’avais des ailles. Et à certains moments, je volais réellement.

Quelques années plus tard, je me suis mariée. Tout continuait semblable, je continuais libre. Mais il y eu une époque où j’ai fait la connaissance d’une femme. Je l’ai respecté et je voulais vraiment lui faire plaisir, je voulais son approbation et je faisais de tout pour qu’elle m’aime; mais cette personne n’était pas bien et tout le temps que je suis restée près d’elle, elle m’a méprisée. Ce furent neuf mois essayant de lui plaire, sans succès. Chaque jour elle avait une parole plus douloureuse et négative.

Le problème, c’est que je n’ai pas su utiliser ma foi dans cette situation. J’ai essayé, mais pas suffisamment, j’aurais dû continuer à regarder vers Dieu et à faire les choses pour Lui, mais je me suis concentrée à plaire à cette femme et à obtenir son approbation. Je voulais qu’elle m’aime et j’ai fait de tout pour y parvenir, mais ce fut inutile.

La suite bientôt…

Magali Silva
(Je suis la plus grande sur la photo)

Mon ennemie jurée - L'enfance

Depuis mon enfance, j’ai affronté plusieurs situations qui pourraient me mener à devenir une personne inconstante, triste et timide, mais ce n’est pas cela qui est arrivé. Ma famille était très pauvre et le manque d’argent, de vêtements, et d’une bonne alimentation, étaient ma réalité, mais cela ne me dérangeait pas. Les problèmes étaient là: mes parents se disputaient, nous ne mangions pas sainement, mais je ne remarquais cela que lorsque j’étais chez moi; car la plupart du temps, j’étais soit à l’école, soit en train de jouer dehors, et à ces moments là je ne pensais qu’à m’amuser, je ne pensais pas à ce qui se passait chez moi, je ne voulais que jouer. Elle, mon ennemie jurée (la timidité), venait de temps en temps, dans les moments où je me sentais inférieure et maladroite, mais elle ne restait pas, car je cherchais toute de suite une idée pour m’amuser et je l’ignorais. Donc, elle disparaissait.

Je me souviens de jouer avec ma poupée. Mes amies avaient des poupées très belles, certaines avaient des poupées d’une bonne marque, avec une bonne odeur et des vêtements très beaux, avec les cheveux longs et bien coiffés.

Nous nous réunissions l’après-midi, après l’école, pour jouer, et nous échangions nos poupées afin de devenir les mamans d’une autre poupée que la nôtre.

Il est arrivé plusieurs fois, au moment d’échanger nos poupées, qu’aucune de mes amies ne veuille prendre la mienne – la mienne était une grande poupée en plastique vendue dans les marchés. Elle n’était pas malléable et ses yeux étaient peints avec une teinture très faible qui sortait facilement. Je me souviens d’avoir colorié ses yeux avec un stylo bleu, réellement, c’était effrayant!

Elle n’avait pas de cheveux et elle portait une couche en plastique. Lorsque mes amies me voyaient arriver avec ma poupée, elles ne voulaient pas échanger avec moi; lorsque cela arrivait, la timidité venait et elle me faisait me sentir mal à l’aise devant elles. Quelques fois, j’ai eu les larmes aux yeux, mais tout de suite – pratiquement à l’instant – je les quittais et j’allais jouer à autre chose, puis j’oubliais ce qui s’était passé et je ne gardais aucun mauvais sentiment en moi.

Chaque fois que je me sentais inférieure ou maladroite, je cherchais quelque chose que j’aimais faire, où je me sentais bien. C’était de cette façon que je réagissais face à la timidité.

Une autre situation, où j’ai dû lutter, fut lorsque ma famille a affronté de grandes difficultés financières. J’avais environ entre 10 et 11 ans et nous n’avions pas de quoi manger à la maison, au-delà de riz et de haricots; donc je prenais un sac et j’allais recueillir les restes du marché, des fruits et des légumes qui restaient par terre lorsque les vendeurs partaient. Tout ce que je ramassais, ma mère l’utilisait durant la semaine, de cette façon nous avions toujours quelque chose de différent pour accompagner le riz et les haricots. Ce qui me dérangeait, c’était l’horaire où je ramassais les fruits et les légumes – normalement entre 14h et 15h; à cette heure là, tous mes collègues se rendaient à l’école et ils prenaient justement le chemin du marché. Il n’y avait pas moyen! Ils me voyaient toujours en train de ramasser des restes.

Cela était motif de moqueries, sans parler des surnoms qu’ils me donnaient. Au moment où ils passaient, je me sentais mal à l’aise, “elle” venait encore une fois et essayait de s’installer. Mais lorsque j’arrivais chez moi, ma mère lavait les légumes et elle enlevait les parties endommagées des fruits et nous profitions de toutes ces bonnes choses à manger. Tout disparaissait à nouveau, je ne lui accordais pas d’importance, et j’y retournais la semaine d’après, car je ne la laissais pas me dominer.

Comment faisais-je? Je changeais ma pensée vers une autre chose, je pensais aux bonnes choses dont j’allais profiter toute la semaine.

La suite bientôt.

Maglie Silva

Femmes inconnues

Suite à l’événement “Brisant le Silence” le 26 du mois dernier, qui a été un succès mondial, Dieu m’a montrée qu’il manquait encore quelque chose pour que les groupes du Sisterhood et de la Femme V grandissent. Nous devons atteindre d’autres femmes.

Le Sisterhood commémore 2 ans ce mois de décembre, il a commencé à Houston au Texas. La vision que Dieu m’a donnée était celle de faire des femmes de Dieu pour qu’elles mêmes en fassent d’autres à leur tour. Et nous travaillons là-dessus depuis. Chaque mois, nous avons des tâches pour que ces jeunes femmes puissent développer leur capacités dans tous les sens. Beaucoup ont été transformées, au point de transformer également toute leur famille. Mais Dieu ne nous a pas appelées juste pour cela, ce ne fut pas pour atteindre juste ceux qui nous aimons, mais aussi ceux que nous ne connaissons pas!

C’est dans cet esprit que nous avons décidé de dédier une journée entière chaque mois pour atteindre d’autres femmes. Nous avons commencé ce mois de décembre et nous sommes émerveillées de voir ô combien il est bon de faire le bien à ceux que nous ne connaissons pas. Ci-dessous, les commentaires de quelques Big Sisters (épouses responsables pour les groupes du Sisterhood et Femme V):

“La chaleur à l’intérieur de ce centre de détention était intense, mais cela a été très gratifiant de voir plusieurs femmes à genoux en train de demander à Dieu une nouvelle chance. L’un des moments qui m’a le plus touchée, c’était au moment où j’ai parlé avec l’une des détenues et elle m’a racontée qu’elle avait été ouvrière et elle pleurait beaucoup. J’ai dû me retenir pour ne pas pleurer en voyant tellement de souffrance, quelle rage du diable.” Big Sister Rosimeire – Natal.


“Dans la section des malades, à l’asile, il y avait une dame avec beaucoup de douleurs et une jambe très gonflée; j’ai parlé avec elle et j’ai fait une prière en l’oignant d’huile. Je lui ai parlé du salut et elle a accepté Jésus tout de suite. 20 minutes après, elle a été emmenée à l’hôpital et elle est décédée. Le propriétaire de l’asile étonné m’a dit qu’il semblait que Dieu l’avait gardait en vie juste pour recevoir cette prière.” Big Sister Grace – Sao Paulo


“Lorsque nous avons terminé la prière au centre de détention, l’une des jeunes femmes n’arrêtait pas de pleurer. Elle s’appelait Amanda. Elle a dit qu’elle souffrait beaucoup car elle était en train de perdre la meilleure partie de l’enfance de son fils. Elle a reconnu qu’elle était la déception de la famille et à demandé à ce qu’aucun être cher ne lui rende visite, car elle ne voulait plus les faire souffrir. C’est là qu’elle cessa de pleurer et avec un regard d’espoir elle a dit: “Si je reçois ce Saint-Esprit dont vous avez parlé, lorsque je sortirai d’ici je vais réussir à résister aux drogues et mon fils sera fier de moi!” Big Sister Luana – Sao Paulo

Le Sisterhood et la Femme V continueront à pratiquer la campagne “Je t’aime” en 2012. N’attendez pas de faire partie de ces groupes pour faire le même, certainement, vous pouvez atteindre des femmes inconnues que nous ne pouvons pas. Celui qui donne reçoit, reçoit toujours.

Mon ennemie jurée

Je vais raconter comment je suis devenue une personne timide, comment inconsciemment j’ai laissé la timidité prendre le contrôle de ma vie, comment elle m’a limitée, comment cela a été pour moi de vivre avec cette insécurité si longtemps. Et finalement, comment je l’ai arrêtée et chassée de ma vie.

Ce furent plusieurs années en train de souhaiter être libre, être moi-même, décider quoi faire et ne pas être freinée ou ralentie par cette caractéristique.

Je sais ô combien cela m’a fait du mal, je suis devenu une personne coincée, la peur augmentait et je me sentais chaque fois plus petite et maladroite.

Plusieurs femmes comprennent ce dont je parle, d’ô combien la timidité arrive petit à petit et de comment peu à peu elle prend de l’espace dans nos vies, jusqu’au point où nous devenons ses otages. Nous ne faisons que ce qu’elle nous permet et cela diminue au fur et à mesure qu’elle gagne de l’espace en nous.

Comment donnons-nous tellement de pouvoir à un sentiment au point de devenir son esclave? C’est la question que je me suis posée, il y a quelques temps, lorsque j’ai commencé à utiliser mon intelligence et commencé à désirer ma liberté.

Je n’ai pas une nature introvertie, au contraire, je suis très sociable et je l’avais toujours été. Mais il y a eu un moment dans ma vie où cela a changé, tout doucement, et sans que je fasse attention à ce qui m’arrivait.

Pour un moment, je me suis sentie protégée et j’avais une sensation de bien être; mais après quelques années, je me suis sentie attachée, liée par la timidité. Je ne me sentais plus aussi bien, au contraire, je perdais davantage au fur et à mesure qu’elle avançait et grandissait chaque fois plus en moi. J’ai perdu mon estime de moi, mon courage et mes initiatives.

Tout ce que je désirais semblait être si loin et je voulais tellement l’atteindre, je voulais tellement le faire, tellement parler, je voulais être moi-même, mais je n’y arrivais pas, je restais juste dans le vouloir…

Je lui obéissais et je ne savais pas comment affronter ma rivale, je n’arrivais pas à lui dire “non”, elle était immense à mes yeux et elle avait un énorme pouvoir sur moi. Je me sentais chaque fois plus petite, je ne voyais pas d’autre issue que de faire ce qu’elle me disait ou me permettait de faire.

Mes pas, mon sourire, mes conversations et mes initiatives restaient sous son contrôle, cela me faisait me sentir horrible, petite et incapable. Mais cela a changé et j’ai finalement réussi à être libre; ce ne fut pas facile, mais j’ai repris le contrôle de mes émotions.

La timidité est partie après si longtemps! C’est merveilleux d’être moi-même à nouveau, de pouvoir décider par moi-même, parler avec qui j’ai envie, cesser de sourire juste intérieurement et de lamenter les jours où je n’ai pas parlé, je n’ai pas fait, je n’ai pas enlacé, je j’ai pas montré mon affection, etc.

A partir d’aujourd’hui, je vais raconter mon voyage contre mon ennemie jurée.

La suite demain.

Magali Silva

Petites femmes

Lorsque nous n’aimons pas nos cheveux, nous changeons leur couleur ou la coupe. Lorsque nous n’aimons pas nos chaussures, nous les changeons. Et lorsque nous n’aimons pas nos attitudes? Nous trouvons des excuses pour ne pas changer.

“C’est ma façon d’être”, ou “J’ai été élevée ainsi.”, ou “Si les personnes m’aiment, elles doivent m’accepter telle que je suis.”, ou le fameux “Je suis juste en train d’être sincère.”

Il y a des choses en nous qui pourraient être facilement améliorées, spécialement celles qui portent préjudice à nos relations…

  • Vous manquez de patience et de compréhension avec les personnes
  • Vous êtes très occupée pour vous inquiéter avec les problèmes des autres
  • Vous être très égocentrique et vous ne voulez rien savoir des autres
  • Vous n’êtes pas sincère et cela ne vous dérange pas
  • Vous êtes très concentrée sur vos objectifs et vous oubliez les autres
Et alors, lorsque vous avez besoin de quelqu’un, vous êtes seule. Et lorsque vous pensez à Dieu, Il ne semble pas proche, mais en fait c’est vous qui n’êtes pas près de Lui depuis longtemps… Lorsque vous n’avez pas de temps pour les autres, croyez-vous que vous aurez du temps pour Dieu? Tout ce que vous ne faites pas pour les autres, automatiquement, vous ne le faites pas pour Dieu. La seule façon de servir Dieu est en servant les autres.

Votre rythme

Ce fut un voyage fatiguant de 10 heures pendant la journée. Une douleur embêtante en plein milieu de mon front me disait: «T’as besoin de te reposer et TOUT DE SUITE!» Mais dès que mon mari a quitté l’avion, il semblait que j’étais dans une course pour le contrôle des passeports, puis pour récupérer les bagages. Tout ce qu’il voulait était arriver à temps pour la réunion du soir et moi, je voulais me coucher et disparaitre. «Renato...», et 100 pas de plus. «Renato...», encore 100 pas. «Renato...», et POOW, mes jambes fatiguées ont trébuché et je suis tombée à terre, mais j’ai réussi à tenir tous les sacs en l’air sans les laisser tomber.

La honte... Bien, imaginez-vous tomber devant des centaines de personnes? Tout cela aurait pu être évité si j’avais gardé le calme. Je n’étais pas en conditions de courir! Voici ce qui arrive lorsque nous voulons faire des choses qui sont hors de notre portée.

Nous pouvons faire toutes les choses mais cela ne veut pas dire que nous devons tout faire tout de suite. Il y a un temps pour grandir et murir, temps pour apprendre avec nos erreurs, temps pour être fière de nos conquêtes, temps pour avoir de nouveau honte de nos erreurs et temps pour regarder de l’avant et tout recommencer.

Si vous voulez être comme telle personne, faites ce qu’elle a fait. Elle n’a pas tout fait du jour au lendemain, mais en plusieurs années! C'est comme construire quelque chose, même un jouet – une pièce à la fois.

Qui aime réellement?

J’aime beaucoup écrire, lire, faire des photos et des vidéos, me chamailler avec mes amies, regarder des films, sortir en famille et manger du chocolat. La liste continue et elle prendrait certainement tout ce blog. Nous aimons beaucoup de choses, et je pense que cela est un bon signe que nous sommes satisfaites avec la vie – il n’y a rien d’erroné en cela. Le seule problème, c’est lorsque Dieu ne fait pas partie de cette liste.

L’amour envers Dieu doit être différent de n’importe quel autre genre d’amour. Vous faites ces choses seulement lorsque vous avez envie de les faire, malgré le fait de les aimer. D’un autre côté, avec Dieu, l’amour surpasse les sentiments, les émotions, les problèmes et les circonstances. Peut importe ce qui arrive autour de vous, votre amour envers Lui doit toujours être en haut, au dessus de tous. Lorsque cela n’arrive pas, vous vous trouverez en train de vous poser des questions au sujet de Son existence ou s’Il est vraiment à vos côtés.

C’est là que plusieurs personnes s’arrêtent spirituellement. Elles disent aimer Dieu, mais sont toujours en train de Lui lancer les “pourquoi”. Le vrai amour ne dit jamais “si tu m’aimes, alors fait cela pour moi”. Il donne sans rien attendre en retour. Voici ce que Dieu a fait pour nous, et c’est cela que ceux qui L’aiment réellement font. Et c’est cela qui fait la promesse de “que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu,…“(Romains 8:28) s’accomplir dans nos vies.

La belle au bois dormant

“J’ai besoin de me trouver” m’a dit une jeune femme. J’étais depuis des heures en train d’essayer de l’aider à sortir d’une dépression qui la menait à vouloir rester dans sa chambre et à ne pas sortir pour quoi que ce soit. Elle allait chez un psychologue toutes les semaines, elle avait tout l’appui de la famille et elle n’avait aucune raison pour être si triste. Rien n’était assez bon pour elle. Famille heureuse, et alors? Bonne santé, et alors? Beauté, et alors? Argent, et alors? Elle vivait dans le monde de la lune, son objectif était de devenir une célébrité. Elle regardait des films et écoutait des chansons déprimantes pratiquement toute la journée.

Après avoir tellement essayé de l’aider, je n’ai pas pu supporter sa dernière phrase et je lui ai dit: “Bonne chance alors! Le jour que tu te trouveras, fais-le moi savoir.” Et je l’ai quittée.

Grossière? Oui, un peu. Je crois que parfois les personnes me comprennent seulement de cette façon.

Après avoir rencontré mon premier amour lorsque j’avais 15 ans, ce ne fut ni la situation, ni les personnes qui m’entouraient qui m’ont changée – j’ai changé. Je ne voyais plus les choses comme avant, il y avait une paix et une joie intérieures qui n’étaient pas affectées par l’extérieur. J’ai commencé à valoriser ce qu’avant je méprisais et à admirer ce à quoi avant je ne faisais même pas attention.

Le jour où j’ai rencontré Dieu, j’ai éveillé une personne qui était endormie en moi. Avant, elle n’arrivait pas à voir les choses clairement et elle comprenait tout à l’envers. Elle était naïve, très naïve, elle se laissait influencer par des choses qui ne faisaient aucune différence dans sa vie. Plus de musiques elle entendait, plus triste elle se sentait. Plus elle était jalouse des autres, plus laide et insignifiante elle devenait. Et la façon dont elle se voyait, les autres la voyaient également.

Quelle vie triste et sans sens, mais ce jour là, elle s’est réveillée, et je me suis trouvée.

Une fille de Pasteur


“Le fait d’être fille de pasteur ne me permet pas d’avoir une vie normale à l’église. C’est comme si je n’avais pas de vie personnelle, parce que tous supposent que je suis parfaite et lorsqu’ils découvrent que je ne le suis pas, alors je reçois l’étiquette de “elle n’est pas née de Dieu”. Je suis fatiguée de cette discrimination. S’il vous plait, conseillez-moi.”

Lorsque je grandissais, être fille de pasteur n’était pas un problème pour moi. Peut-être parce qu’à l’époque, il n’y avait pas beaucoup d'enfants de pasteur dans mon l’église… Les personnes de l’église nous aimaient, la plupart à cause de nos parents, et pour moi c’était normal, après tout, que pourrais-je attendre d’autre? Néanmoins, certaines personnes aimaient regarder ma sœur et moi comme des créatures innocentes sans aucune expérience dans la vie, et là encore, pour moi, c’était normal parce que, en fait, elles avaient raison!

Oui, les personnes attendaient beaucoup de nous, mais au lieu de prendre cela comme quelque chose de négatif, je faisais des efforts pour devenir meilleure… Je pense que c’est le minimum que nous, en tant que chrétiennes, devons faire, bien que nous sachions que nous ne serons jamais parfaites.

Tout dépend de la façon dont nous regardons les choses. Si nous les regardons d’un point de vue négatif, certainement, elles iront nous influencer négativement. Peut importe la façon dont les personnes vous regardent ou ce qu’elles disent à votre sujet, cela ne vas pas changer qui vous êtes. Si je fais mon meilleur et que cela n’est pas assez pour les autres (ce qui m’arrive encore aujourd’hui), alors, que puis-je faire, vais-je rester en colère après eux ou continuer à faire mon meilleur?

En fait, les enfants des pasteurs ont un grand privilège, bien que beaucoup ne pensent pas ainsi. Beaucoup d’enfants aimeraient avoir des parents de Dieu, l’opportunité de déménager et connaitre des endroits différents, d’avoir un père que tous admirent. En tant que fille de pasteur, sincèrement, je ne comprends pas la raison de tellement de colère et frustration que certains enfants qui grandissent à l’église ont, et je suis sûre qu’eux mêmes ne comprennent pas! Je crois que c’est un moyen que le diable a trouvé pour ralentir l’Œuvre de Dieu, faisant les parents avoir une inquiétude qu’ils ne devraient pas avoir. Ces enfants ne veulent pas participer à l’avenir de l’Œuvre de Dieu, et voulez-vous savoir une chose? Dieu n’a pas besoin d’eux, Il est en train de transformer la vie de ceux qui n’ont jamais eu un foyer, une famille ou un père, et faire d’eux des hommes et femmes de Dieu.

Souvenez-vous: “On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné,…” (Luc12:48)

Les personnes intelligentes



  • Ne font pas les diètes de la mode, ne passent pas des heures dans une salle de sport, ne dépensent pas des fortunes en traitements esthétiques car elles savent que la beauté est le résultat d’une harmonie entre divers facteurs: physiques, moraux et spirituels.
  • Se contrôlent elles-mêmes avant toute chose: elles sont discrètes, toujours de bonne humeur, prennent soin d’elles-mêmes, s'habillent bien, sans avoir besoin de montrer leur corps pour attirer l’attention et elles respectent les autres indépendamment de leur façon de penser ou d’agir.
  • Ne sont pas hypocrites, ne sont pas esclaves des coiffeurs et ne portent pas les tableaux des calories dans leurs poches. Elles ne cherchent pas des problèmes, elles cherchent plutôt des solutions.
  • Savent comment agir avec les personnes, même lorsqu’elles ne sont pas d’accord avec celles-ci. Elles n’ont pas la nécessité de parler ou de donner leur avis sur tout. Au bon moment, elles savent sortir de la scène, elles ne cherchent pas à être le centre des attentions, elles ne nourrissent pas des amitiés vaines. Elles savent la valeur d’une amitié, d’un sourire et savent qu’un sourire forcé anéantit n’importe quelle allure.
  • Reconnaissent leurs point forts et n’ont pas besoin de beaucoup d’argent pour les mettre en valeur: elles apprennent à se maquiller, à faire leur manucure, à cuisiner et elles font toutes ces choses très bien.
  • Ne s’inquiètent pas avec la mode, elles sont au courant de ce qui est à la mode et savent quand le porter, elles connaissent aussi le meilleur endroit pour magasiner.
  • Ne suivent pas la mode des feuilletons (d’ailleurs, elles ne les regardent pas, rsrs), elles font leur propre mode! Et elles sont très belles.
  • Reconnaissent la beauté de chacun, même lorsque celle-ci est bien cachée.
  • N’ont pas besoin de poster des images ou des phrases dans l’intention “d’offenser” quelqu'un, elles PENSENT, elles RESPECTENT.
  • Utilisent leurs vies pour apporter de bonnes choses dans la vie des autres.

Tournant la page





J'ai attendu cent ans
Mais j’en attendrai encore un million pour toi
Rien ne m'a préparée
Au privilège d’être à toi
Si j'avais seulement senti la chaleur dans ton contact
Si j'avais seulement vu comment tu souris quand tu rougis
Ou comment tu retrousses ta lèvre quand tu te concentres
J'aurais su pourquoi je vivais
Pourquoi je vivais

Ton amour est ma page qui se tourne
Seuls les mots les plus doux restent
Chaque baiser est une ligne cursive
Chaque contact est la redéfinition d’une expression
Je renonce à qui j’étais pour toi
Rien ne me rend plus fort que ton cœur fragile
Si seulement je savais ce que cela fait de t’appartenir
J'aurais su pourquoi je vivais depuis le début
Pourquoi je vivais

Nous sommes attachés à l'histoire que nous devions raconter
Quand je t’ai vu j’ai su que nous la raconterions bien
Avec les chuchotements nous apprivoiserions les scènes vicieuses
Comme une plume apportant des royaumes sur les genoux


Lorsqu’une amie de longues années m’a envoyée cette chanson, la semaine dernière, j’ai senti toutes les émotions que vous sentez lorsqu’une chanson touche votre âme. Donc, j’ai fait ce que je fais toujours lorsque j’aime une chanson, je l’ai écouté plusieurs fois ! Je dois utiliser mes écouteurs sinon personne ne le supporte. Mais il est arrivé un moment où j’ai finalement compris pourquoi elle m’a tellement touchée….

Les paroles sont très belles et romantiques, elles nous mènent à penser à la profondeur de l’amour, qui va au-delà du ciel et de la mer. Lorsque vous connaissez l’amour, il vous change.

Chaque fois que j’entends une épouse dire qu’elle ne changera jamais et que son mari doit s’adapter à elle, je pense tout de suite: «ça, c’est parce qu’elle ne l’aime pas encore».

Je n’ai pas changé du jour au lendemain pour m’adapter à mon mari, cela parce qu’au début de notre mariage, notre amour était celui qui est prêché dans les média. Je voulais aimer à ma façon. Je voulais être aimée. Je voulais qu’il change pour moi. Je, je et je. Juste moi…

Lorsque nous aimons véritablement, nous changeons. Nous ne faisons plus les choses pour nous-mêmes, mais pour celui que nous aimons. Je dois cet amour qui est finalement né dans mon cœur à l’Esprit de Dieu. L’amour vient de Lui et lorsque nous nous abandonnons à Lui, cet amour nous envahit d’une telle façon qu’il ressemble à cette chanson… Nous sommes inspirées, nous cherchons la paix et nous devenons meilleures en tout.

Voici un conseil de plus pour celles qui veulent changer. L’amour nous change, allez vers sa Source. Participez avec moi au Jeûne de Daniel qui débutera ce dimanche, le 11 décembre, dans le Centre de Réussite le plus proche de chez vous… J’ai des frissons juste d’y penser ! :)



La coupe de cheveux


«En quoi dois-je changer à ton avis?» - ai-je demandé. Ce ne fut pas facile, ma volonté était de demander, «Qu’aimes-tu chez moi?», mais … Lorsqu’il s’agit de changement, le chemin est plus étroit, difficile et désagréable.

Je me souviens de la deuxième fois où j’ai coupé mes cheveux très courts (la première fut à cause des poux et j’étais trop petite pour m’inquiéter). Cette fois-ci, je venais d’assister au film «Ghost», au cinéma, avec mon petit ami (aujourd’hui mon mari). J’ai beaucoup aimé la coupe de Demi Moore et j’ai décidé de la faire. Je suis allée chez un coiffeur pour la première fois – d’ailleurs, ne faites JAMAIS une nouvelle coupe chez un coiffeur que vous ne connaissez pas – et comme vous pouvez l’imaginer, ce fut une catastrophe. J’ai quitté le coiffeur en larmes.

N’importe quel grand changement requiert de la foi, de la détermination et de l’humilité – les trois qualités les plus absentes chez les personnes de nos jours. Beaucoup veulent changer par eux-mêmes «je suis capable» et n’utilisent pas la foi. D’autres veulent changer, commencent à changer, mais abandonnent lorsqu’ils ne voient pas de résultats immédiats. Il Manque la détermination. Et beaucoup ne veulent pas reconnaître leurs erreurs et n’acceptent aucune critique. Il manque l’humilité.

Lorsque vous voulez changer, vous devez faire ce que j’ai fait et qui a été une catastrophe: prendre de l’initiative et si cela ne marche pas tout de suite, éventuellement, cela marchera plus tard. Quelques semaines après, ma coupe a fini par ressembler à celle de Demi Moore et mon petit ami a beaucoup aimé la coupe à l’époque. Ce fut un changement douloureux, mais j’ai été courageuse et c’est ce qui compte.

Celles qui aiment dire «je vais changer» ou «je suis en train de travailler dessus», voici un conseil: les personnes ne vont croire en vous que lorsqu’elles verront un changement drastique.

Demain, un autre conseil sur le changement.

Cela n’à rien avoir

«Je souffre beaucoup et le pire, c’est que je suis à l’église depuis 15 ans. J’ai 48 ans, je me suis séparée de mon mari et j’ai une fille de 18 ans qui s’est détournée de la foi. Je suis dans la solitude, sans personne en qui m’appuyer, malade, sans argent, sans travail et avec un nœud dans la gorge. J’ai pris pas mal de décisions erronées, au point de faire une crise. Je ne supporte plus cette vie d’enfer! J’aimerais disparaître, ne pas être née ou même mourir. Je continue à chercher Dieu, mais il me semble que tout ce que je fais ne sert à rien, je n’ai aucune réponse. C’est comme si Dieu n’existait pas pour moi. Vous devez vraiment remercier Dieu pour votre vie, vous êtes une privilégiée. J’aurais aimé avoir une enfance différente, une famille structurée et unie, un mari de Dieu, une fille dans la foi, une vie de bonheur, la santé, l’amour et la paix. Quel mal ai-je fait à Dieu?»

Amie,

Ai-je bien compris ou vous êtes en train de rendre Dieu coupable pour les mauvaises attitudes et décisions que vous avez prises?

Vous rendez Dieu coupable pour vos problèmes et vous voulez qu’Il apporte une solution pour les mêmes? Voilà pourquoi beaucoup ne conquièrent rien dans la vie, car ils attendent de la «magie» divine.

Après, vous dites que vous aimeriez avoir eu un passé différent. Je suis d’accord qu’une famille bien structurée et unie aide à notre développement, mais cela n’est pas tout. Je connais des personnes qui ont eu cela et à cause de leurs mauvaises décisions dans la vie, sont dans l’amertume.

Soyons sincères, notre vie dépend plus de nous que de Dieu. Il a besoin de notre foi et de nos décisions, c’est pour cette raison qu’il nous a donné le «libre-arbitre», justement parce qu’Il veut que nous apprenions à faire les bons choix pour nous-mêmes.

C’est comme une mère que je connais, elle veut toujours prendre les décisions à la place de son fils et il ne mûrit jamais, il est irresponsable et très enfantin. Dieu en tant que Père veut que nous apprenions à faire les bons choix, pas parce qu’Il nous l’ordonne, mais parce que nous le voulons.

Si vous voulez changer votre vie, amie, arrêtez de vous plaindre et de rendre Dieu et les autres personnes coupables, et travaillez ce changement en vous-même. Tout changement commence à l’intérieur.

Le différence




Tandis que ceux qui NE ME CONNAISSENT PAS, me jugent et racontent une montagne de mensonges à mon sujet – ceux qui ME CONNAISSENT, ont de plus en plus de tendresse envers moi. Merci à tous mes persécuteurs et calomniateurs – Dieu vous bénisse également !


J’étais un enfant normal



J’étais un enfant normal avec beaucoup d’idées, rêves, et une joie naturelle à l’intérieur de moi. Rien ne semblait difficile jusqu’alors, et je trouvais toujours une issue pour tout. J’avais 12 ans.

Apparemment, ce jour-là allait être comme n’importe quel autre. Mais c’était faux, tout a changé à partir de ce jour-là. Ce ne fut pas de ma faute – je n’aurais rien pu faire pour empêcher ce qui allait se passer.

J’ai été victime d’un abus sexuel alors que j’étais un enfant.

J’ai senti que ma vie s’était terminée à ce moment là. C’était comme si quelqu’un m’avait pris tout ce que j’avais. Les souvenirs du passé et les rêves du futur se sont effacés de ma mémoire. J’étais complètement vide. Je ne savais plus qui j’étais, ni quoi faire. Inconsciemment, j’ai dit adieu à la joie.

Chaque jour, j’essayais de me convaincre que cela n’était pas arrivé. Mais les images de l’abus étaient bien gravées dans ma tête. Je n’arrivais pas à les fuir. Petit à petit, ce moment a pris le contrôle de ma vie et il n’y avait de place pour rien d’autre.

Je suis restée sans forces, remplie de peur, découragement et beaucoup de tristesse. Bien que je n’avais rien fait d’erroné, je me sentais coupable. «Pourquoi?» - me demandais-je. «Et maintenant, que faire?»

Le secret… La douleur…

C’est étonnant ô combien de fois nous nous laissons traîner par des pensées erronées. C’est comme si notre tête devenait notre ennemie, nous faisant nous sentir pire que ce que nous sommes déjà.

Je voulais oublier cela, mais les images de l’abus venaient constamment dans ma tête. C’était un vrai combat. Et plus je voulais le vaincre, plus je me sentais coupable. Combien de fois me suis-je demandée : «Pourquoi cela m’est arrivée? Que dois-je faire? Je dois raconter à quelqu’un, mais à qui? Mes parents, mes amies, mon professeur? Ils ne vont pas me comprendre. C’est mieux de garder en secret…»

Même ainsi, j’ai essayé à plusieurs reprises de raconter à ma famille. Cependant, lorsque le moment arrivait, j’avais très peur et j’abandonnais. J’avais très honte. J’avais peur de la réaction de ma famille – de la douleur que j’allais leur apporter et qui certainement les détruirai aussi.

Mes notes scolaires allaient de mal en pis. Moi, chaque fois plus triste et dans mon coin. Ma famille me demandait le pourquoi de ce changement et les fantômes ne cessaient de revenir. Il semblait que ma souffrance et douleur n’allaient pas se terminer. Je suis arrivée au point de vouloir mourir…

J’ai attendu deux ans avant d’avoir le courage d’en parler à mes parents. Ce fut très difficile de trouver les mots pour leur expliquer ce qui s’était passé, bien que j’aie tout préparé à l’avance. J’attendais de recevoir de l’aide, un appui et du réconfort. Mais non. Je n’ai pas compris leur attitude.

Aujourd’hui, je sais ô combien cela fut difficile pour eux, mais à l’époque, j’avais vraiment besoin de leur aide.

La seule personne qui m’a réellement aidée…

Je crois que quelqu’un qui a subi ce genre de violence est d’accord pour dire que la plus grande douleur que nous ressentons, c’est à l’intérieur. Le corps peut être blessé, mais la douleur de l’âme est bien plus forte. Les blessures sur le corps disparaissent avec le temps. Mais, et la douleur à l’intérieur de nous? Comment la guérir?

Le Seigneur Jésus!

Il a été le seul qui ne m’a pas critiquée. Bien au contraire – Il m’a reçu les bras ouverts. Il m’a donnée un amour si grand qui ne peut même pas être comparé à l’amour d’une mère ou d’un père. Il m’a vraiment fait me sentir aimée, précieuse et importante.

J’ai décidé de Lui donner complètement ma vie et de me baptiser dans les eaux. Au moment de mon baptême, j’ai demandé au Seigneur Jésus de devenir une nouvelle personne, une nouvelle Teresa. Je voulais avoir la vie, la force, la paix, la joie et que tout soit nouveau pour moi.

Et c’est exactement ce qui s’est passé. Je suis née de nouveau. J’ai pardonné la personne qui m’a offensée. Je lui ai même parlé comme si rien ne s’était passé, car il était quelqu’un proche de ma famille.

Aujourd’hui, je ne souffre plus car mon passé ne fait plus partie de moi. Les images qui me tourmentaient jour et nuit ont été effacées.

Je raconte mon histoire, premièrement, pour vous dire que je comprends celles qui ont été abusées, agressées et maltraitées dans ce monde.

Et, deuxièmement, pour vous motiver à sortir de cette situation.

Il existe une fin pour cette douleur. Il suffit de faire ce que j’ai fait. Donnez votre vie au Seigneur Jésus. Il veut vous enlever ce poids, il suffit de Le laisser.

Teresa Silva, Australie

Que faire lorsque tous vos plans tombent à l’eau ?

Cela arrive avec tout le monde, plus vous faites de plans, plus de chances vous avez de les voir frustrés. Bien que nous sachions cela, c’est toujours mauvais quand cela arrive. La première chose que vous avez envie de faire, c’est de vous plaindre et de faire un de ces commentaires qui irrite n’importe qui.

Ce n’est pas au hasard que nous avons été créés pour nous adapter aux circonstances. Lorsqu’il fait froid, nous nous adaptons. Nous portons des vêtements chauds, nous nous couvrons le maximum possible et nous évitons les choses glacées. Personne n’a besoin de nous apprendre cela, le fait de nous adapter aux choses est à l’intérieur de nous. Lorsque nous travaillons avec des personnes différentes, nous nous adaptons à elles, même si elles ne sont pas comme nous.

La vie a également besoin que nous nous adaptions à elle. Lorsque vous luttez pour quelque chose et que vous n’arrivez pas à l’atteindre, cela sert à quoi de vous plaindre et de vivre en train de vous dire «si cela n’était pas arrivé, telle chose serait arrivée». Le mieux, c’est d’éviter de faire la même erreur et d’aller vers un autre objectif. Parfois ce même objectif sera atteint, mais pas maintenant – pourquoi rester anxieuse dans l’attente de ce jour-là?

Lorsque vos plans ne marchent pas de la façon dont vous vouliez, respirez profondément et adaptez vous à une nouvelle façon, qui sait, celle-ci ne sera pas meilleure? C’est ce que j’espère aujourd’hui.

La Tamar à l’intérieur de moi


L’histoire de Tamar a eu un grand impact dans ma vie. Je ne suis pas en train de parler de Tamar de Juda. Je parle d’une Tamar bien moins connue dans la Bible. Celle-ci était la fille unique du roi David et elle a eu une fin très triste. Son histoire est racontée dans le livre de 2 Samuel 13:7-20.

Elle était une jeune fille très belle et elle a été abusée par son demi-frère Amnon. Dans cette histoire, nous pouvons constater deux points encore très communs en 2011.

Son frère de sang lui dit : “Maintenant, ma sœur, tais-toi, c'est ton frère; ne prends pas cette affaire trop à cœur.” Et à la fin de l’histoire: «Tamar, désolée, demeura dans la maison d'Absalom, son frère. »

C’est comme si tout le monde voulait vous étouffer au point que vous pensez que c’est erroné de parler de ce qui s’est passé et que c’est mieux de laisser cela dans le passé pour ne pas souffrir davantage.

Spécialement si l’agresseur est un membre ou ami de la famille. Pourquoi salir sa réputation devant le voisinage, la famille et les amis?

Alors, vous restez perdue dans vos pensées, vous cachez la vérité et vous faites semblant que tout va bien, que ce qui s’est passé ne vous a pas affectée, n’a pas gâché votre futur et vous vivez ainsi, jour après jour, en train de vous mentir à vous-même.

Et le résultat, c’est que la «fin» de votre histoire jusqu’à présent est semblable à celle de Tamar «vous vivez en désolation».

Laissez-moi vous dire une chose: quoi que ce soit qui se soit passé, cela a arraché un morceau de vous, pourquoi permettre que cela continue à vous blesser dans le présent et à vous voler un avenir meilleur?

Pourquoi vous insistez à vous dire à vous-même, pas avec des mots, mais avec des pensées destructrices – que vous n’avez pas de valeur, que la vie elle-même n’a pas de valeur, que vous ne trouverez jamais de l’aide, que vous n’avez plus de dignité?

Je crois en vous! Je crois dans votre avenir, je crois dans votre valeur et avec mes amies, nous voulons vous aider.

Ne me regardez pas comme quelqu’un qui veut faire preuve de charité. J’ai déjà été une Tamar pendant de longues années, victime d’abus et en train de vivre en désolation.

Tous autour de moi n’auraient jamais découvert: je cachais mon secret très profondément et très bien fermé. Jusqu’au jour où j’ai trouvé de l’aide et j’ai décidé de vivre en tant que survivante.

C’est cette même aide que je vous offre. Lorsque vous parlez, vous dénoncez, vous enlevez ce poids de vos épaules, vous affrontez votre peur et vous commencez à vivre de nouveau.

Rejoignez-nous et brisez le silence ce samedi, le 26 novembre dans une marche de combat contre la violence faite aux femmes. Cherchez le siège du Sisterhood le plus proche de chez vous.

Marcia Pires

Investissez dans votre jeunesse (partie II)


Si vous avez accompagné les blogs de cette semaine, vous avez remarqué que nous avons parlé de certains sujets controversés. Ceux que peu de personnes aiment aborder puisque ils sont considérés «corrects» de nos jours. Tous ceux qui sont contre ce que la majorité pense seront certainement critiqués, je le savais, et je vais vous dire quelque chose de tout mon cœur, j’ai été très heureuse à cause de cela. Bizarre non?

Mon intention n’a jamais été d’être populaire, je ne suis pas une politique, et je ne suis pas à la recherche de votes. Lorsque je vois les personnes en train d’être trompées, sincèrement, le sang me monte à la tête. Je ne reste pas indignée avec ceux qui sont trompés, mais avec la situation dans laquelle ils se trouvent, je crois que cela vient du propre Dieu. Lorsque nous Le connaissons, nous acquérons automatiquement Ses pensées et Son cœur. Saviez-vous que Dieu reste en colère? Lisez Romains 1:18.

Ce qui me révolte c’est de voir les personnes qui vivent un véritable enfer, faire semblant d’être «très heureuses et épanouies» pour que les autres vivent le même enfer qu’elles. Des femmes qui ont couché avec plusieurs hommes prêchent que cela est bon et les jeunes filles qui n’ont pas d’expérience dans la vie les croient et font la même erreur. D‘autres qui se font tatouer pour être modernes et ne sont pas assez sincères pour dire qu’elles ne sont pas à l’aise avec elles-mêmes… Puis les jeunes filles veulent aussi faire des tatouages. Enfin, les personnes ne veulent rien savoir des autres. Elles font des erreurs et veulent que les autres les fassent aussi pour ne pas être seules à les faire.

Dans votre jeunesse, vous aurez beaucoup accès à des déchets déguisés en conseils et orientations. Lorsque Salomon a parlé que la jeunesse est vanité, il voulait dire que si vous ne profitez pas d’elle sagement, en investissant dans des choses constructives, vous serez en train de l’utiliser futilement, telle la vanité.

Ces choses que 99% des jeunes font de nos jours sont autodestructrices, vous le savez. Ne pensez pas qu’après, lorsque vous serez plus âgée, pour pourrez mettre tout cela de côté, comme si vous n’aviez jamais fait de telles choses. Tout ce que vous faites dans la vie, reste dans votre bagage et vous devrez le porter après.

Dans ma jeunesse, j’ai investi dans ce qui était bon pour moi et depuis je suis en train de cueillir de bons fruits. Je ne me suis pas laissée influencer par la majorité, en plus, j’ai plaisir à être différente, je me sens plus confiante et rassurée à cause de cela. Je n’ai jamais été et ne serai jamais quelqu’un qui suit quelque chose ou personne d’autre au-delà du Seigneur Jésus. C’est pour cette raison que je suis heureuse.

PS. Je pratique et je recommande.

Rapports Sexuels

«J’ai 18 ans, je ne suis pas vierge mais je ne couche pas non plus avec n’importe qui. Je n’ai eu qu’un petit ami permanent. Je vis en Angleterre et lui au Portugal, pour cette raison, j’ai terminé avec lui. Je voudrais savoir si c’est mauvais d’avoir des rapports sexuels avec quelqu’un que j’aime vraiment.»

Ce n’est pas mauvais d’avoir des rapports sexuels avec quelqu’un que vous aimez, le problème c’est lorsque vous n’avez pas un compromis de mariage avec cette personne. Vous ne savez pas si cette personne vous aime assez au point de se donner pour vous. C’est pour cette raison que Dieu nous oriente à attendre le mariage, puisque après un compromis réalisé publiquement, le jeune homme devra réellement vous aimer en retour.

La Bible appelle cela de «prostitution». Bien sûr, avec le temps et la maudite «modernité», ce mot a changé de signification:

«Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités*, les vols, les faux témoignages, les calomnies.» Mathieu 15:19

* Dans l’original : la prostitution ou la fornication.

Une fois de plus, quelque chose de si «commun» est parmi des choses si mauvaises… Je sais que de nos jours, plusieurs jeunes qui se disent «évangéliques», couchent avec leurs petit amis, et préfèrent faire semblant de ne pas connaître l’orientation divine à ce sujet. D’accord, voyons donc les faits…

Premièrement :
Vous êtes en train de vous donner entièrement, il n’a donc aucune raison pour se marier avec vous – sauf si ce n’est pour les apparences. Qui voudrait se marier juste pour les apparences ?

Deuxièmement :
Vous pouvez tomber enceinte et devenir mère célibataire à n’importe quel moment. Ne vous plaignez pas, vous l’avez cherché et il peut, ou pas, vouloir assumer son rôle de père.

Troisièmement :
Vous êtes comme n’importe quelle autre femme. Lorsque cette relation se terminera (ce qui arrive souvent dans ces cas là), vous serez une de plus dans la liste des filles avec lesquelles il a couché.

Quatrièmement :
Le sexe deviendra chaque fois plus quelque chose de vulgaire et lorsqu’il devra être considéré comme quelque chose de spéciale, il ne le sera plus.

Cinquièmement :
Votre relation est basée sur ici et maintenant, il n’y a pas de perspectives puisque il n’y a pas un compromis sérieux. Et même si vous vous décidez à vous marier, puisque tout a mal commencé, c’est bien probable que cela va mal se terminer, une fois que ce qui devrait être la chose la plus intime entre vous a déjà été écarté.

Sixièmement :
Votre relation avec Dieu est inexistante parce que vous vivez dans le péché, vous le savez, mais vous ne voulez pas changer. Je vous prie de ne pas Le culpabiliser pour ce qui certainement arrivera.

J’ai attendu le jour de mon mariage et la Lune de Miel, et réellement, cela a été très spécial pour mon mari et moi, et ce ne fut pas à cause de l’endroit où nous sommes allés…

Salomon


Chaque fois que je lis Proverbes, Ecclésiaste et Cantiques, je pense à l’auteur de ces livres, Salomon. Il a été le genre de personne que tout le monde allait imiter aujourd’hui. Intelligent, riche, quelqu’un qui a réussi et certainement très beau. Il n’était pas seulement admiré par son peuple, mais également par les rois et reines de l’époque.

Le problème, c’est qu’il n’a pas terminé sa vie avec cette réputation. Après plusieurs mariages qui l’ont mené à une grande faiblesse spirituelle, Salomon n’a pas laissé derrière lui le même respect que son père, le roi David, avait laissé après sa mort.

La différence entre les deux est bien évidente. David a beaucoup souffert pour conquérir son royaume et même après l’avoir conquit, il a fait beaucoup d’erreurs, mais même ainsi il n’a pas laissé ses erreurs l’éloigner de Dieu. Il s’est repenti, il n’a pas justifié ses erreurs par le fait d’être un homme – il a payé pour ses erreurs en toute humilité, tout cela pour ne pas perdre ce qu’il considérait le plus important, sa relation avec Dieu.

Salomon n’a pas souffert pour conquérir son royaume et lorsqu’il l’a conquit, il s’est attaché à Dieu pour un temps, tant qu’il en a eu besoin. Une fois qu’il a eu ce qu’il voulait, il a cessé d’investir dans sa foi. Il faisait des erreurs mais il ne s’humiliait pas devant Dieu. Un homme avec tellement de connaissances n’a pas été suffisamment sage pour comprendre que tout dépendait de sa communion avec Dieu.

Je crois que lorsqu’il a reconnu cela, il était déjà trop tard pour lui, il a décidé d’écrire ces trois livres de la Bible – inspirés par Dieu. Dans plusieurs versets, on dirait qu’il parle de lui-même…

Salomon a laissé pour vous et moi le secret de sa réussite momentanée, bien qu’il fût riche, beau et très intelligent. Dans le livre de Proverbes, il a écrit au sujet de la sagesse et du comportement humain. Chaque verset plus fort que l’autre.

Dans le livre d’Ecclésiaste, il raconte que tout ce qui normalement est considéré important, en fait, est vanité. Lui même en a eu l’expérience, à la fin de sa vie, il a reconnu cela dans la douleur. Nous avons écrit hier au sujet de l’une des plus grandes vanités de la vie, la jeunesse. Nous en parlerons plus prochainement.

Dans le livre des Cantiques, il décrit une relation intime avec Dieu qui concerne ceux qui Le connaissent en vérité. Au début, le livre semble sensuel, mais celui qui est spirituel comprend très bien le sens de chaque verset et sa relation avec Dieu ne sera plus jamais la même.

Celui qui est sage apprends avec Salomon quoi faire et ne pas faire pour que leur sagesse ne soit pas inutile à la fin de leurs vies.

Investissez dans votre jeunesse (partie I)


Dimanche, j’ai eu le plaisir de faire une réunion avec les secrétaires du Force Jeune Brésil. Ce fut une réunion rapide, mais je crois que j’ai beaucoup parlé. Vous savez, lorsque vous voulez transmettre une information qui a changé votre vie, mais que vous ne savez pas par où commencer? C’est ainsi que je me suis sentie. Je voudrais leur expliquer mon secret, comment je suis arrivée ici et comment je vais encore avancer.

Tout a commencé dans ma jeunesse, bien que je manquais beaucoup d’expérience à l’époque. Je me souviens d’entendre souvent des personnes en qui j’avais le plus confiance: “Tu n’es qu’une enfant, tu dois encore mûrir.” Lorsque quelqu’un parlait d’un sujet intelligent et important, j’entendais souvent: “Lorsque tu mûriras, tu comprendras.” Ces paroles, à l’époque, restaient gravées dans ma tête, et je courrais vers Dieu, car Il ne me faisait pas sentir ainsi, au contraire, chaque fois que je l’invoquais, je me sentais acceptée et spéciale.

C’était à cause de cela que j’ai investi dans ma relation avec Dieu. Il était le seul qui me comprenait, qui me connaissait et qui ne me jugeait pas. Je passais des heures avec Lui. La lecture de Sa Parole était fascinante, plus je la lisais, plus je voulais lire; et lorsque quelque chose m’était révélé, alors là, c’était comme si j’avais obtenu un trophée.

Pendant que j’investissais dans ma spiritualité, la plupart des jeunes files investissaient dans leur vie sentimentale, beauté, mode, amitiés, popularité, enfin, dans tout ce dans quoi normalement les jeunes filles investissent durant leur jeunesse. Tout le monde veut profiter de sa jeunesse. Salomon le savait lorsqu’il a écrit en Ecclésiaste 11:9,10:

«Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton cœur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux; mais sache que pour tout cela Dieu t'appellera en jugement. Bannis de ton cœur le chagrin, et éloigne le mal de ton corps; car la jeunesse et l'aurore sont vanité.»

Lorsque vous commencez la lecture de ce passage Biblique, vous ne vous rendez pas compte, qu’en fait, l’écrivain est ironique. Premièrement, il conseille les jeunes à profiter de leur jeunesse, et à la fin, il dit que la jeunesse est vanité. Vanité, pourquoi? Si vous avez participé à la réunion de dimanche, vous le savez. Laissez votre commentaire. Demain la suite de ce raisonnement.

Dans l’obscurité

Dans l’obscurité nous tombons, nous nous cognons, nous nous blessons, nous ne voyons presque rien. C’est un tourment de marcher dans l’obscurité, vous êtes pressé d’allumer la lumière. L’obscurité ne sert que pour des choses spécifiques, telles que dormir ou regarder un film. Sincèrement, je ne vois plus aucune utilité dans l’obscurité.

Cependant, plusieurs personnes y vivent, même en ayant la lumière allumée. Elles vivent en train de tomber, de se cogner et de se blesser. Elles pensent que le problème est tout sauf ce qui est logique: elles sont dans l’obscurité. Comment quelqu’un peut-il être dans l’obscurité sans le savoir?

Chaque fois que quelque chose est cachée, c’est parce qu’elle est dans l’obscurité. Si elle était en pleine lumière, elle ne serait pas cachée. La même chose se produit dans la vie, lorsqu’il y a des choses en vous qui sont cachées, c’est comme si vous étiez dans l’obscurité également. Personne ne peut vous aider et vous affrontez cela seule.

C’est lorsque nous sommes seules face à une situation que le danger se présente. Il y a beaucoup de pensées négatives qui viennent dans votre tête, et parce que vous êtes seule, il est difficile de les vaincre à tout instant. La pensée que personne n’est au courant et que vous êtes en train de tromper tout le monde pèse sur votre conscience, vous vous sentez mal et les conséquences sont diverses.

Voilà la raison de certaines attitudes que vous prenez et pour lesquelles vous ne savez pas pourquoi vous les avez prises. Vous dites des choses que vous ne vouliez pas dire, vous vous comportez d’une manière erronée avec les autres et vous le savez, mais vous ne comprenez pas pourquoi. Tout vient du passé, des racines, qui sont restées cachées depuis longtemps.

L’abus sexuel est l’une d’entre elles. Plusieurs femmes gardent leur passé à sept clefs. Elles ne veulent pas l’exposer, car c’est humiliant, mais le résultat de cela est encore plus humiliant: elles ne se délivrent pas.

Plusieurs femmes m’écrivent à ce sujet, faisant de moi la première personne à qui elles racontent ce qui leur est arrivé. Leur mère ne sait pas, leur mari ne sait pas, ni leur meilleure amie.

Comment pouvez-vous vous délivrer de quelque chose que vous gardez dans l’obscurité? Déchirons le silence, amenons tout à la lumière, car dans la lumière il n’y a rien qui puisse nous accuser.

Le 26 décembre, partout dans le Brésil et dans le monde, mes amies et moi nous lèverons contre la violence faite aux femmes. Nous n’allons plus garder en secret, ni faire semblant que rien n’arrive! Il est temps d’arrêter ces situations honteuses et d’aider celles qui vivent dans l’obscurité il y a si longtemps.

Pour plus d’informations, contactez-nous.

Déchirons-le

Le 25 novembre, c’est la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, mais peu de femmes dans cette situation bénéficient de cette date. Pas seulement parce qu’elles n’ont pas connaissance de la même, mais pire, certaines ont connaissance, mais n’ont pas de forces pour prendre une attitude face à la violence dont elles sont victimes. Femmes au foyer, épouses dédiées, femmes intelligentes, jeunes femmes solitaires, enfants innocentes, enfin, des personnes du sexe féminin de tout âge sont les proies de la violence plus que jamais. Malheureusement, beaucoup n’ont jamais exposé la situation humiliante qu’elles subissent jour et nuit, ou même, cela est arrivé il y a longtemps, mais continue à les tourmenter.

C’est pour cette raison que le Sisterhood et la Femme V, les deux groupes les plus dominants de Godllywood, sont en train d’agir ce mois-ci pour aider ces femmes. Nous savons qu’il y a deux genres de femmes abusées : celles qui ont subi cela dans le passé et qui gardent ces souvenirs dans leur présent, qui les font souffrir ; et celles qui vivent ce drame à présent et ne savent pas comment s’en sortir, elles vivent dans la peur de tout perdre.

Nous réaliserons une marche le samedi 26 novembre. Toutes les collaboratrices du groupe, ainsi que toutes les femmes qui veulent lutter contre ce genre de violence, porteront un maillot, des pancartes et des invitations pour inviter toutes celles qui affrontent cette situation ou qui connaissent quelqu’un dans la même, pour la conférence « DECHIRONS LE SILENCE ».

Dans cette conférence, nous aurons la participation d’une femme qui a déjà subi des violences domestiques ; elle racontera son histoire et comment elle a tout surmonté. Il y aura également des assistantes sociales et des volontaires de la Police des Femmes pour aider et renseigner les présentes. Une pièce de théâtre sera présentée, au-delà de plusieurs surprises. Ce sera une conférence comme il n’y a jamais eu avant, les présentes ne recevront pas seulement des informations, mais des orientations pratiques pour savoir quoi faire dorénavant.

L’horaire sera différent en chaque ville, pour cette raison, nous vous conseillons de nous contacter. Si vous voulez participer à la marche et acheter un maillot pour soutenir l’événement, Godllywood ainsi que toutes les femmes présentes vous remercient d’avance !

Brisant le silence

L’abus sexuel, mental, émotionnel, physique, enfin… Tout type d’abus est intolérable. La victime en est témoin. Mais elle ne devrait pas être une victime pour le reste de sa vie. Elle mérite d’être heureuse, même au-delà d’une personne qui n’a jamais subit cela!

Chaque fois que je suis attaquée par le mal, je redouble mes forces pour lutter contre lui. Et je continuerai ainsi tant qu’il viendra contre moi. C’est une attitude qui ne me laisse pas tomber dans l’état de victime, mais plutôt d’une guerrière – cela me fait du bien. Même si un problème est face à moi, il ne me fait pas pleurer, au contraire, je réagis de façon constructive pour en finir avec lui.

Et c’est cela que les femmes qui ont subi un abus devraient comprendre. Leur volonté est de rester une victime, puisque ce qu’elles ont vécu est terrible; mais de quelle façon cela peut-il les aider? La victime perd toujours! Le secret, c’est de réagir, c’est de ne pas garder tout ce qu’on lance sur vous, au contraire, il faut se lever et lutter d’une façon constructive. Puisqu’on vous a fait du mal et que ce mal veut détruire le reste de votre vie, il est temps de le chasser, de réagir, de rendre la monnaie et prouver que votre vie ne dépend pas de ce qui s’est passé – levez-vous amie! Puisque cela vous est arrivé, vous devez aller encore plus de l’avant!

Le Sisterhood est en train de se lever contre la violence domestique, le 26 novembre, dans plusieurs pays. Contactez-nous pour plus d’informations.

Compréhension

Elles sont sensibles à chaque petit détail qui se produit autour d’elles. N’importe quelle chose qui soit dite ou faite a une signification, généralement quelque chose de négatif. Elles ne veulent pas être négatives tout le temps, elles essaient à tout prix de voir les choses différemment, mais comment y parvenir si lorsque elles avaient cette vision elles ont été abusées?

Les femmes abusées affrontent des traumas que nous ne pourrons jamais ni même essayer de comprendre. Leur passé est douloureux, leurs mémoires catastrophiques. Elles voulaient aller de l’avant, vivre leurs vies, avoir de nouveaux projets, mais pour une raison quelconque, elles se sentent esclaves de quelque chose qui est hors de leur contrôle… Leurs pensées sont constamment attachées à leur passé.

Le comportement typique de ces femmes, malheureusement, est la jalousie envers celles qui n’ont pas vécu ce qu’elles ont subi. Je les comprends, après tout, la question: «Pourquoi moi?» doit être toujours dans leurs têtes. Elles regardent une autre femme «heureuse» et elles voudraient avoir également un passé “propre”. Elles regardent les autres femmes et se demandent qu’est-ce qui a de spéciale chez elles, et pourquoi ne sont-elles pas elles-mêmes nées de cette façon…

Plusieurs personnes ne savent pas que ce comportement a des racines profondes.

J’ai déjà lutté contre de telles attitudes et, fréquemment, je devais faire semblant de ne pas m’apercevoir de la jalousie autour de moi. Au fond, je n’arrivais tout simplement pas à comprendre. Alors, je les critiquais. Quelque chose qui arrive normalement avec ceux qui ne comprennent pas comment fonctionnent les racines.

Un acte d’abus crée tout genre de mauvaises racines et ces racines continuent à grandir à l’intérieur de celles qui ont été abusées, tant qu’elles restent cachées. Les fruits que nous pouvons normalement voir de ces racines, ce sont les mauvaises relations – tout genre de relation, dont celle avec Dieu.

Si vous avez été abusée dans le passé, il est temps de toucher ces mauvaises racines. Ce ne fut pas de votre faute et vous n’avez pas mérité ce que vous avez vécu. Laissez-nous vous aider à gérer cela. Le 26 Novembre, le Sisterhood et la Femme V vont «Se lever contre la violence domestique», un événement qui vaut la peine de participer. Cet événement aura lieu dans plusieurs pays.

Informez-vous auprès du Sisterhood le plus proche de chez vous. Dans cet événement, nous donnerons à toutes les femmes les instruments nécessaires pour se débarrasser de ce passé violent ainsi que des forces pour vivre la vie qu’elles méritent. Indépendamment de ce qu’elles ont subi.

Connaissez-vous quelqu’un qui a besoin de cette aide? Invitez-la.

Je participerai et vous?

Méchanceté

Une fois, il y a longtemps, j’ai acheté un livre pour me distraire au cours d’un long voyage que j’allais faire. Je ne savais pas quel était le sujet du livre, je savais seulement que c’était basé sur l’histoire de la vie réelle de l’auteur, qui était anonyme. Cela m’a intéressée, et j’ai pratiquement dévoré le livre. Je ne me souviens pas du nom du livre et même si je m’en souvenais, je ne le recommanderais pas, parce que la fin du livre est très déprimante et j’ai fini par me sentir ainsi.

C’était la vraie histoire d’une femme qui a été sexuellement, émotionnellement et verbalement abusée depuis son enfance. A cette époque, ce sujet n’étais pas encore très abordé et j’ai été choquée de voir que l’être humain était capable de faire de telles choses. Mon cœur et ma tête ont été ébranlés. Quelques mois après, à l’époque où je répondais à plusieurs centaines d’e-mails par semaine, je suis tombée sur un SPAM qui m’a complètement effondrée, c’était une photo d’une petite fille en train d’être abusée. J’ai paniqué, j’ai couru vers les bras de mon mari en pleurs et lui même a dû effacer cette image de mon ordinateur. Cette horrible photo est restée gravée dans ma tête longtemps.

Maintenant imaginez: je n’ai jamais vécu une telle violence et je suis restée si affectée juste en lisant l’histoire. Et qui a déjà subit cela? Nous avons déjà reçu des femmes qui ne parlent pas de ce passé humiliant, mais elles le révèlent à travers la façon dont elles gèrent leur présent. Ce sont des femmes belles et intelligentes, mais qui n’arrivent pas à pardonner et qui ont un visage triste, même en souriant. Elles n’arrivaient pas à aborder le sexe opposé, comme s’il y avait quelque chose de caché. Elles ont levé des murailles autour de leur cœur, qui ne leur permettent pas d’avoir une relation saine. Ce sont des femmes frustrées, qui n’arrivent pas à regarder de l’avant, car leur passé est toujours présent.

Comment laisser ce film d’horreur que vous avez vécu derrière vous et construire le présent et l’avenir que vous méritez d’avoir? Comment sortir d’une relation qui vous blesse? Comment développer la force nécessaire pour vous en sortir sans avoir peur du lendemain?

La suite bientôt.

Mme Cris, pratiquez-vous tout ce que vous prêchez ?

Voici la question qui m’a été posée dans l’un des commentaires de ce blog. Je sais qu’elle ne l’a pas fait avec une mauvaise intention, donc j’ai décidé d’écrire à ce sujet…
 
Vous avez certainement déjà lu quelque part que j’écris souvent au sujet de mes expériences. Soit j’ai vécu une telle situation, soit j’ai été victime de quelqu’un ainsi – l’un des deux. J’écris au sujet de ce que je sais et je suis consciente que je ne suis pas la maîtresse de la vérité – loin de moi une telle position! Encore moins celle de cette «super femme» que quelques lectrices pensent que je suis – j’aimerais bien!
 
Une chose que je peux dire avec toute la conviction de mon cœur, ceux qui me connaissent peuvent, en vérité, répondre à cette question. J’aimerais bien être parfaite, mais je ne le suis pas et je ne le serai jamais (seulement au ciel!). Je ne suis pas non plus arrivée au point que plusieurs femmes pensent exister où nous n’aurons plus besoin de devenir meilleures… Je suis même très loin de là, et pour moi ce point n’existe qu’au ciel!
 
Mais cela ne veut pas dire que nous devons nous accommoder, puisque nous ne serons jamais parfaites. La Bible nous enseigne à nous perfectionner et c’est cela que je fais quotidiennement. Moi, ainsi que toutes les femmes de Dieu, car nous savons que c’est la seule manière de plaire à notre Seigneur et à nous mêmes (puisque nous aimons tellement devenir meilleures!)

Une version améliorée

Devenir une meilleure amie, mère, épouse, fille, élève, employée… Avoir un corps, des cheveux, une peau, une allure meilleurs. Être meilleure dans tous les domaines. Nous sommes constamment en train d’essayer de devenir meilleures. Cela fait partie de notre nature féminine! Mais la question qui suit peut blesser quelques-unes d’entre vous… Combien de nous sommes réellement en train de devenir meilleures en ce que nous sommes, faisons, ou sur notre apparence?

Le problème est le suivant : nous disons que nous voulons mais au moment de faire quelque chose, là, c’est une autre histoire. Nous disons que nous voulons perdre du poids, maintenant celles qui sont en train de faire quelque chose à ce sujet, lèvent la main. Nous disons que nous voulons cuisiner mieux, maintenant celles qui sont en train de chercher et d’apprendre à faire de nouvelles recettes, lèvent la main!

C’est logique. Nous ne devenons meilleures que lorsque nous voulons le devenir. Si nous disons que nous voulons être meilleures, cela n’est même pas le début, après tout, combien de fois l’avons-nous déjà dit auparavant?

Il n’y a pas d’astuces ou de formules spéciales pour devenir meilleure dans la vie. Tout est à notre portée, et c’est bien simple. Par exemple, si vous voulez être une meilleure épouse, vous devez faire les choses qui plaisent à votre mari, même si cela signifie cuisiner tous les jours, repasser ses chemises chaque semaine et maintenir la maison propre. Ce n’est pas facile, mais c’est nécessaire. Si vous voulez être meilleure, vous le serez. Si vous ne voulez pas, vous ne le serez pas.

Disons que vous voulez avoir une meilleure apparence. Oubliez les magasines et livres avec ces diètes et médicaments miraculeux ; vous avez besoin de commencer à prendre mieux soin de vous. Encore, ce n’est pas facile, mais qui vous a dit que les bonnes choses de la vie sont faciles ? Faites de l’exercice tous les jours, buvez de l’eau, mangez sainement, éloignez-vous de la nourriture rapide et dormez suffisamment. Est-ce tout ? Non ! Puis, vous devez prendre soin de vos cheveux, visage, ongles et ainsi de suite. Si vous voulez réellement être belle, vous n’allez pas penser deux fois avant de faire ces choses.

Vous dites que vous voulez être une femme de Dieu et je vous demande, que faites-vous à ce sujet ? Méditez-vous dans la Bible et investissez-vous du temps dans une relation personnelle avec Dieu, ou attendez-vous que les autres le fassent pour vous ? Et votre foi, vous l’utilisez lorsque vous avez besoin ou c’est quelque chose qui reste à l’église ?

La question est, voulez-vous réellement être, faire, et avoir une apparence meilleure ? Alors, vous savez ce que vous avez à faire.

La meilleure amie VS l’amie

C’est une erreur que nous commentons parfois de penser que n’importe quelle amie est une meilleure amie. La meilleure amie est si différente, dans tous les domaines… Parfois une seule des deux est une meilleure amie. Dans d’autres cas, aucune des deux n’est une meilleure amie, et très rarement, les deux sont des meilleures amies et inséparables! Peu importe la distance qui les sépare, rien ne brise leur lien d’amitié.

La meilleure amie trouve du temps pour vous. L’amie a du temps pour vous quand il en reste.

La meilleure amie reste heureuse lorsque vous êtes heureuse et triste quand vous êtes triste. L’amie est indifférente à la façon dont vous vous sentez.

La meilleure amie vous ouvre son cœur. L’amie a des réserves.

La meilleure amie n’a pas de secrets. L’amie n’a pas de sujet de conversation.

La meilleure amie met de l’argent de côté pour vous acheter un cadeau d’anniversaire qu’elle ne peut pas acheter pour elle-même. L’amie, parfois, vous achète un cadeau pas très cher.

La meilleure amie ne vous oublie jamais. L’amie se souvient de vous difficilement.

La meilleure amie vous aime telle que vous êtes. L’amie a quelques réserves à votre égard.

La meilleure amie vous considère sa meilleure amie. L’amie vous considère juste une amie de plus.

La meilleure amie parle avec vous lorsque vous êtes erronée. L’amie vous juge.

La meilleure amie aime vous voir avec d’autres amies. L’amie est jalouse.

Pour avoir une meilleure amie, vous devez d’abord en être une.

Le premier livre que j’ai lu

Sur les pas de Jésus

Ce livre m’a donné la base qui soutient ma foi jusqu’à aujourd’hui. Je l’ai lu alors que j’étais encore très jeune et même ainsi, tout ce que j’ai appris à travers lui demeure essentiel dans ma vie quotidienne. Toutes les personnes qui veulent connaître le Dieu que je sers, qui d’une certaine façon m’ont peut-être comme une référence, et qui aimeraient connaitre le secret de toutes mes inspirations, devraient lire ce livre.

Désister ou continuer?

Continuer, ne pas désister, poursuivre, ne pas abandonner, aller jusqu’au bout, quoi qu’il arrive, vienne ce qui vienne, pluie, soleil, la persévérance fait aussi partie de L’ADN de Dieu. Cette qualité est également en chaque créature, dans la nature de l’homme et de la femme. Mais vous vous demandez: «Alors, pourquoi est-ce si difficile de voir cela?» En fait, la plupart des personnes désistent facilement. Que ce soit dans le domaine des études, d’une amitié, d’un objectif, d’une carrière, d’une diète, d’un livre, d’une bonne habitude, d’un mariage, de la foi ou même de soi-même.

L’être humain a la qualité de la détermination en soi, mais peu la développent. Le pire c’est que plus vous désistez, plus vous allez désister. C’est comme si cela devenait une mauvaise habitude. La pensée d’échouer vient avec toute sa force: «Ah, si tu as déjà essayé et que tu as dû désister une fois, c’est mieux de désister tout de suite, avant de perdre plus de temps avec cela. »

La persévérance est essentielle pour n’importe quel être humain, qui qu’il soit. Tout dans la vie a besoin de persévérance. Nous ne réussissons rien sans elle, nous n’établissons rien sans elle, et nous ne sommes pas comblés sans elle. Cela est également Divin.

La Bible est remplie d’exemples de personnes qui ont persévéré et d’autres non. Et vers la fin, nous lisons souvent «A celui qui vaincra…». En d’autres mots, en tout, même pour ce qui est au-delà de la vie, nous avons besoin de persévérance. Alors pensez avec moi: cela vaut-il la peine de désister?

La créatrice

Un jour, lorsque j’étais encore enfant, j’ai pris une feuille blanche, un crayon, et j’ai commencé à dessiner. Personne ne m’avait appris à le faire et lorsque ma mère m’a vue, elle m’a fait plein d’éloges, elle l’a montré à tout le monde et j’ai été motivée à dessiner d’avantage. Je ne pouvais pas voir une feuille blanche devant moi, plus je dessinais, plus je me perfectionnais. Mes copines à l’école me demandaient de dessiner pour elles et je suis devenue la fille qui savait dessiner dans ma classe. Je dessinais tous les jours, et j’avais un A dans les cours de dessin chaque année.

Un jour, ma sœur m’a demandée de lui raconter l’histoire d’une poupée que j’avais dessinée, c’est alors que j’ai commencé à dessiner toute une histoire pour elle. D’un coup, j’étais en train de créer des histoires également.

Je ne connaissais pas encore Dieu, mais j’avais déjà l’une de Ses qualités Divines. Nous avons tous des qualités Divines qui plusieurs fois restent cachées. Et les deux d’entre elles qui se perdent le plus sont exactement la créativité et la capacité de créer des choses.

Saviez-vous que vous avez ces qualités divines à l’intérieur de vous? Peut-être que vous regardez d’autres personnes qui les ont et vous vous dites: «ah, je ne suis pas comme elle… je n’ai pas ce talent» voilà – vous avez déterminé de bloquer ces qualités qui sont enfermées en vous avec sept clefs. Si vous ne croyez pas que vous les avez, certainement, vous n’allez jamais essayer.

Récemment, nous avons écrit au sujet de l’importance de prendre soin de notre coin sous le ciel, pourquoi pas ne pas commencer par là? Soyez créative chez vous, ne soyez pas intimidée par la taille de votre maison, ni même par qui habite avec vous. Commencez par votre chambre, votre armoire, enfin vos affaires. Regardez les images que j’ai prises dans plusieurs sites sur internet…

Faites d’une orange, une bougie parfumée. De vieilles lampes, des vases pour les fleurs des champs. De quelques crochets, un porte colliers, d’un mur blanc, une jolie décoration d’arbres faite avec des autocollants faciles à enlever. D’une petite chambre, une belle chambre: avec un papier peint rose, quelques autocollants de chandeliers, un grand miroir pour élargir la pièce et un fauteuil noir et blanc pour accentuer le charme. Utilisez un grand vase en verre pour y placer les rouleaux de papier toilette supplémentaires à côté du wc.

Etiquette – Votre maison c’est vous

«C'est par la sagesse qu'une maison s'élève, et par l'intelligence qu'elle s'affermit. C'est par la science que les chambres se remplissent de tous les biens précieux et agréables.» Proverbes 24:3-4

Comme il est bon de rentrer dans une maison qui nous ressemble! Chaque détail, depuis la décoration jusqu’à l’organisation des tiroirs, c’est vraiment très plaisant. Tout s’emboîte parfaitement, comme si l’ambiance de votre maison vous faisait du bien. Les couleurs de chaque pièce, les accessoires qui mettent les meubles en valeur, votre bon goût. Le style que vous avez choisi est moderne, contemporain ou classique – quel qu’il soit, il vous ressemble.

Dans le verset ci-dessus, Proverbes appelle cela de la sagesse. Comme d’habitude, la Bible met l’accent sur ce que le monde méprise. Vous voyez des personnes qui font tout pour leur apparence, leur succès financier, leur popularité – mais qui investit dans sa propre maison? Peu de femmes le font de nos jours. En fait, il y a celles qui pensent que cela est un travail pour celles qui ne font rien dans la vie, les femmes au foyer, comme elles les nomment, comme si elles étaient de vraies «Amélies». Bien, vous pouvez m’appeler d’Amélie, si vous le voulez, mais j’aime ma maison – j’aime quand elle me ressemble.

Si vous comprenez que, votre maison, c’est votre coin en-dessous du ciel, pourquoi ne pas prendre soin d’elle? Comment pouvez-vous bien vous habiller et vivre dans un foyer si insouciant?

J’aime décorer une maison. Dans certains films, cela est pratiquement la seule chose que j’apprécie de regarder. Emmenez-moi dans une chambre blanche, laissez-moi là-bas quelques minutes et je me sentirai tel un poussin dans la poubelle… Mais même si vous n’aimez pas décorer comme moi, je vous conseille d’essayer. Vous serez étonnée de la façon dont vous êtes douée pour cela. C’est comme si vous vous décoriez vous-même…

Voici un genre d’intelligence que peu ont… Remplir les chambres de tous les biens précieux et agréables. Des biens qui n’ont pas besoin d’être très chers, il suffit d’avoir de la créativité. Si votre maison semble aimée, imaginez vous-même? Mais si vous n’avez pas d’amour propre, comment pouvez-vous en avoir pour votre maison? Et si vous n'aimez pas votre maison, pourquoi rentrer chez vous? Et si vous ne rentrez pas chez vous, où irez vous?

Certainement nulle part.

Photo de la semaine: Aimer c’est…



J’aimais collectionner ces dessins, pas seulement parce qu’ils sont super mignons, mais parce qu’ils avaient également un message d’amour. Ils ont beaucoup apporté dans ma vie, chose que de nos jours, c’est presque impossible de trouver, même dans le milieu infantile. Les dessins animés ne sont plus aussi innocents qu’à mon époque, quelle triste réalité. Hier, alors que je faisais une réunion avec les jeunes femmes qui se sont fiancées à un pasteur, j’ai été étonnée lorsque j’ai demandé qui parmi elles étaient filles de pasteur… Parmi les cinq cents jeunes femmes, seulement une a levé la main!

Je me suis demandée, pourquoi? Et je ne suis pas meilleure, mon fils est encore dans le monde également… Où avons nous faillit?  Nous avons fait tout ce que nous avons appris et que nous prêchons, nous avons prié, jeûné, cru et confié, mais même ainsi, ils nous tournent le dos.

La réponse, c’est cette maudite modernité. D’un côté, je peux être là en train d’écrire et d’aider des milliers de personnes, mais d’un autre, d’autres milliers de personnes sont en train de se perdre, par le même moyen - internet. C’est un ensemble de choses qui à mon époque n’existaient pas. Pour que je me convertisse, cela n’a pas été difficile, voyez les circonstances:

Une jeune fille seule, sans presque aucune amie, toujours à côté de ma sœur qui était dans la même situation. Je ne sortais pas, j’allais de la maison vers l’église, de l’église vers la maison, de la maison vers l’école, de l’école vers la maison. Lorsque nous n’étions pas à l’église, ni à l’école, nous restions à la maison en train de dessiner, de regarder «Woody Woodpecker», de jouer avec les poupées, de faire du vélo, de danser ou de faire semblant d’être des vendeuses. Les problèmes que nous avions, c’était l’une avec l’autre, nous nous chamaillions tel chien et chat, mais nous ne restions pas l’une sans l’autre.

Aujourd’hui, la plupart des jeunes filles ne sait pas vivre sans cellulaire. Elles sont toujours au courant de ce qui se passe dans la vie des autres à travers les réseaux sociaux, plus de comptes la jeune fille possède, plus populaire elle pense être. Dans cette soif de vouloir parler avec tout le monde, elles sont en train de se perdre, de s’éloigner du monde réel, de ce qui est bon et important pour elles… Il n’existe plus de rapport entre mère et fille, encore moins entre sœurs. La famille est pratiquement le groupe de personnes dont les jeunes s’éloignent le plus de nos jours. Le pire, c’est que les parents acceptent cela naturellement, quel absurdité! Ils encouragent ces rebelles avec cellulaire, argent de poche, voiture, vêtements, ordinateur, et tout ce qu’ils ne méritent pas de recevoir…. Honnêtement…

La photo de cette semaine, c’est un souvenir des jours où il existait encore de l’innocence et de la pureté chez les enfants et les jeunes, des jours où aimer était le rêve de toutes les filles et fréquenter n’importe qui était quelque chose de monstrueux.

Aimer c’est supporter!

Comment être plus efficace

L’une des qualités les plus recherchées par les chefs d’entreprise est l’efficacité. Parfois, vous n’avez ni besoin d’un diplôme, ni d’une formation pour avoir les qualités que pas mal de professionnels n’ont pas. De temps en temps, je me surprends en train de faire ce que les autres personnes auraient dû faire. Cela à cause de leur formation et de leur fonction. C’est très embêtant, puisque ce n’est pas mon domaine et je dois faire ce que l’autre personne, qui est payée pour le faire, ne fait pas. C’est comme assister à un match de foot où le joueur lance le ballon vers le ciel… C’est tellement irritant! Tout ce qu’il fait dans la vie, c’est jouer au foot, et il sort ça …

Le problème c’est que plusieurs personnes ne se rendent pas compte de ce qui les rend inutiles. Voyez la liste ci-dessous avec quelques astuces pour devenir plus efficace:
  • Lorsque quelqu’un vous demande quelque chose, n’oubliez pas de l’informer de la suite, même si vous n’avez pas terminé le travail pour une raison quelconque. C’est bien de laisser la personne au courant du déroulement de la tâche et pourquoi elle n’a pas été achevée.
  • Si votre travail a besoin que vous ayez un cellulaire, répondez toujours aux appels, même si vous devez le porter au cou. Aucun patron n’aime laisser un message ou rappeler plus tard. Bien sûr, si vous l’informez du déroulement des tâches qu’il vous a confié, il ne serait pas derrière vous pour être informé.
  • Ne laissez pas pour plus tard ce que vous pouvez faire maintenant. Soyez rapide pour commencer et terminer une tâche. Si jamais vous affrontez un problème, il suffit de parler à votre patron de vos difficultés. C’est mieux d’en parler que de lui donner une image d’une personne paresseuse.
  • Habillez-vous selon votre travail. Vos vêtements iront déterminer ce que les personnes penseront de vous et de votre entreprise. Si vous portez des vêtements très serrés et indiscrets, vous allez passer l’image d’une femme qui ne peut pas avoir de grandes responsabilités. Si vous vous habillez de façon discrète et élégante, vous donnerez une image d’une femme qui a un grand potentiel. Investissez sur votre apparence, vos ongles, votre peau, vos cheveux et vos vêtements.
  • N’oubliez jamais de faire ce qui vous a été demandé. Cela arrive avec certaines personnes et leur patron est très déçu lorsqu’il leur demande des nouvelles au sujet de la tâche confiée. Cette attitude fera également les personnes se méfier de vous et au lieu de mettre en valeur vos qualités pour être promue, vous serez placée en bas de la liste des personnes qui n’ont pas un grand avenir.
  • Répondez toujours à vos e-mails, même si ce n’est pas à l’instant. Ne laissez pas de répondre brièvement.
  • Prenez de l’initiative, voyez ce qu’il faut faire et faites-le, au lieu d’attendre que votre patron vous le demande, allez-y, faites-le même si ce n’est pas votre domaine de travail.
  • Ne présentez pas des problèmes à votre patron mais des solutions. Le correct est de lui présenter le problème avec les éventuelles solutions.
  • Cherchez à obtenir toutes les informations nécessaires avant de répondre au sujet de quelque chose. Cela va éviter de ne pas savoir répondre à une éventuelle question extra, de cette façon ce qui a besoin d’être décidé ce jour-là ne sera pas retardé par manque d’informations.
  • Ne faites pas ce qui a toujours été fait, au lieu de cela, cherchez des façons plus efficientes et pratiques de le faire. 
  • Votre humeur au travail doit être stable et professionnelle. Ne déchargez pas sur vos clients, ni sur vos collègues, les problèmes que vous affrontez dans votre vie personnelle. Laissez votre vie personnelle à la maison.
  • Eloignez-vous des ragots, soyez le genre de personne qui ne fréquente pas n’importe qui.
  • Ne laissez rien pour la dernière minute, cela est inacceptable. N’utilisez pas votre temps de travail dans les toilettes, au téléphone, sur facebook, ou en bavardant. Vous êtes payée pour travailler. Faites ces choses-là durant votre pause.