Jument

«A ma jument qu'on attelle aux chars de Pharaon je te compare, ô mon amie.» (Cantique des Cantiques 1.8)


Dans la traduction anglaise ce verset a un petit GRAND détail, le mot utilisé c’est «pouliche» qui veut dire une jument pas adulte. Le Bien-aimé appelle Son épouse de jeune jument mais en même temps avec une grande responsabilité parmi les juments des chars du Pharaon. Pourquoi cette comparaison? Ne pouvait-Il pas la comparer plutôt à une fleur ou au beau ciel bleu?

Je n’ai jamais possédé de jument, c’est l’un de mes rêves personnels (qui certainement ne sera réalisé que lorsque je serais dans le ciel), mais pendant que je faisais des recherches sur une pouliche, j’ai découvert une caractéristique très intéressante que nous avons en commun : nous sommes toutes les deux têtues!

Lorsque la pouliche n’obtient pas ce qu’elle veut, elle peut pousser où même donner un coup de sabot… Nous ne faisons pas cela mais nous n’en sommes pas très loin…

Dieu sait ô combien nous sommes têtues. Il connait très bien notre nature humaine, et même ainsi Il nous place à des endroits d’honneur, comme cette pouliche, bien qu’elle fût jeune et sans expérience, elle a reçu une responsabilité très importante, celle d’être dans les chars du Pharaon.
Si Dieu confie autant en nous, pourquoi ne pas faire de même? Pourquoi devons-nous nous considérer toujours incapables?

Peut importe ce qu’Il nous demande de faire, nous devons le faire dans la foi, même si nous ne parlons ni n’écrivons comme une professionnelle, même sans l’expérience des femmes plus âgées que nous, même avec notre timidité et honte, si Dieu nous a fait confiance, pourquoi Le questionner ?

Troupeau

«Sors sur les traces des brebis, et fais paître tes chevreaux près des
demeures des bergers.» (Cantique des Cantiques 1.8)

L’épouse a demandé à son Bien-aimé où pouvait-elle le rencontrer et Il lui a dit de suivre les traces des brebis et de paître ses chevreaux près des demeures des bergers. A cette époque, le seul travail et métier qui existait c’était la ferme.

Les personnes ne mettaient pas une chemise et une cravate pour aller travailler dans un bureau, le travail était très rude, ils devaient se réveiller tôt le matin, transpirer, abimer leurs mains, c’était un travail qui demandait beaucoup d’effort physique, ils restaient dans l’odeur des animaux et la saleté des champs et des plantations. Tout était manuel. Son bien-aimé voulait qu’elle Le suive dans Son travail, près de Son troupeau.

De nos jours, beaucoup de personnes se posent la même question: “Seigneur, où es-Tu ? Où puis-je Te trouver..?” Je crois que ce verset explique tout. Où est-ce que Dieu travaille dernièrement ?

L’œuvre de Dieu n’est pas réalisée dans toutes les églises ou religions qui existent. La plupart d’entre elles ne sont que l’œuvre des hommes et donnent malheureusement une mauvaise réputation au Nom de Dieu. Vous devez chercher avec une loupe si vous voulez trouver, ce n’est pas que nous devions chercher la perfection, parce qu’il n’y a rien de parfait sur cette terre. L’œuvre de Dieu consiste dans un troupeau, un troupeau qui n’est pas parfait mais qui est différent des autres troupeaux. Ainsi comme un bon fermier est représenté par la qualité de ses animaux et produits, Dieu est bien représenté par Son vrai troupeau.

Lorsque vous trouverez Son troupeau, faites paître vos chevreaux près des demeures des bergers… et faites là votre demeure.

Princesse


«Si tu ne le sais pas, ô la plus belle des femmes…» (Cantique des cantiques 1.8)

Son Bien-aimé lui a répondu avec tant de charme qu’Il fait fondre chacune d’entre nous. Lorsque mon mari me dit qu’il n’a d’yeux que pour moi, je me sens une princesse. Je n’ai pas besoin de rivaliser avec d’autres femmes, parce qu’il m’a déjà choisie parmi elles…

Et notre Seigneur n’a-t-Il pas fait de même avec nous, et encore plus? Pourquoi nous justifions-nous face aux autres?

Nous devons conclure que s’Il nous a appelé « la plus belle des femmes », nous devons accepter cet honneur avec beaucoup de joie. Nous ne sommes pas un visage de plus au milieu de la multitude, nous sommes pratiquement des princesses déguisées.

Un

"Dis-moi, ô toi que mon coeur aime, où tu fais paître tes brebis, où tu les fais reposer à midi. Car pourquoi serais-je comme une égarée près des troupeaux de tes compagnons?" (Cantique des cantiques 1.7)

Peu importe ô combien je suis occupée dans la journée, je me demande toujours comment va mon mari, parfois je l’appelle, parfois non… Alors je me demande souvent, a-t-il déjà pris son déjeuner? Est-il en train de faire une réunion? Est-il en train de conseiller quelqu’un? J’ai toujours son visage dans la tête et je prie “ Que Dieu le dirige…”

Tout au long de ce livre dans la Bible, la Sulamite se demande également où est son Bien-aimé. Son monde tourne autour de Lui. Elle n'est ni la tête ni les pieds, elle est devenue un avec Lui. Comment peut-elle se sentir complète si sa moitié n'est pas là?

Si nous sommes un avec le Seigneur Jésus, ne devrions-nous pas faire la même chose? Ne devrions-nous pas penser à lui tout le temps, et prendre en considération ce qu’Il pense de tout ce que nous disons et faisons?

Noire



Voici quelque chose qui est propre aux femmes. Cette jeune femme avait une relation si merveilleuse avec son Bien-aimé et, tout d’un coup, elle commence à remarquer son apparence! Elle a commencé à s’inquiéter de la façon dont les autres la regardaient, spécialement les autres femmes, et elle a commencé à se justifier…

Lorsque vous décidez d’avoir une communion intime avec Dieu, les distractions courent vers vous. Vous allez vous souvenir de choses qui avant n’étaient pas importantes. Quelqu’un va vous raconter ce que vous n’aviez pas besoin de savoir.

Son Bien-aimé ne considérait pas son apparence, alors pourquoi se justifier devant les autres? N’est-Il pas meilleur que le vin?

Où Tu es…




Qui peut dire avec certitude
Que peut-être Tu es là
Je Te sens tout autour de moi
Tes faits sont si clairs

Dans un profond silence
Je peux T’écouter
Tu es ma source d’inspiration
Comment est-ce possible?

Parce que Tu es
Mon amour éternel
Qui me regarde d’en haut

Fais-moi m’envoler jusqu’où Tu es
Au-delà des étoiles lointaines
Je souhaite voir encore ce soir
Ton sourire
Seulement pour un instant, juste pour savoir que Tu es là
L’instant d’un souffle
Vers où Tu es


Tu dors si gentiment
Dans mes rêves
La foi c’est croire
En toute puissance qui ne peut être vue

Mon cœur Te saisit
L’instant d’un battement
J’apprécie tout ce que Tu me donnes tous les jours

Parce que Tu es
Mon amour éternel
Qui me regarde d’en haut

Et je crois
Que les anges respirent
Et que cet amour est vivant et il ne finit jamais

Fais-moi m’envoler jusqu’où Tu es
Au-delà des étoiles lointaines
Je souhaite voir encore ce soir
Ton sourire
Seulement pour un instant, juste pour savoir que Tu es là
L’instant d’un souffle
Vers où Tu es