Mon père


Chaque fois que je pense à mon père, je pense à sa force. Car plusieurs fois, je me suis sentie faible, incapable et seule… Mais lorsque je le regardais, son regard tendre et en même temps sûr de ce qu’il vit et croit m’a aidée sans aucun mot. Sa capacité de sourire et même de rigoler parmi tous les problèmes et les injustices qu’il affronte, m’a également aidée à surpasser mes problèmes.

Je me souviens de plusieurs fois que je lui ai demandé de l’aide, les yeux remplis de larmes, mais il ne s’est pas laissé influencer par elles, au contraire, il était apparemment indifférent, il utilisait la foi pour me faire regarder de l’avant. Et c’est avec cette foi qu’il m’a transmise et continue à transmettre que je suis arrivée là où je suis.

Aujourd’hui, je suis une femme de Dieu, pas par mes propres mérites mais parce que j’ai suivi ses pas. Aujourd’hui, je regarde de l’avant, je ne me laisse pas emporter par les injustices ni les calomnies que je reçois à cause de ma foi. Aujourd’hui, je suis une femme comblée dans mon mariage parce que j’ai utilisé la même foi qu’il a utilisé pour être un exemple pour nous, ses enfants.

Je vois Dieu en mon père, et peu importe le nombre de personnes qui l’aiment ou le haïssent, je serai toujours reconnaissante pour son rôle dans ma vie. Je suivrai toujours ce chemin, ses pas, où Dieu m’envoie et tout ce qu’Il demande, je ferai ce que mon père a toujours fait – j’utiliserai ma foi et j’avancerai. Je ferai la différence là où j’irai, où je serai, et avec ceux qui seront à mes côtés. Car mon père a fait la différence dans ma vie.

Ça n’a pas de prix

Autour de 350 e-mails à répondre, j’avais mal au cou et mauvaise conscience de savoir que tellement de personnes attendaient patiemment que je réponde à leurs e-mails. Je suis entrée dans un cycle où plus d’e-mails je répondais, plus j’en recevais et plus de temps je prenais pour répondre aux plus anciens. C’est devenu tellement grave que j’avais des e-mails non lus depuis octobre dernier.

J’avais déjà délégué plusieurs choses, mais j’avais toujours du mal pour faire tout ce que je devais faire. J’ai sincèrement pensé à cesser d’écrire sur ce blog temporairement. Cependant, lundi dernier, je suis allée faire mes courses le matin et j’ai décidé de prendre le reste de la journée pour répondre à mes e-mails. Je ne pensais pas répondre à tout, mais au moins la moitié.

Néanmoins, je suis parvenu à tous y répondre! J’ai travaillé dessus 7 heures d’affilée. Je sais, c’est ridicule, mais je dois dire que cela a valu le coup. La sensation de réussite est meilleure que n’importe quel sacrifice, mal aux yeux et au bras.

Si vous avez quelque chose à faire depuis longtemps, pensez à ça. Sacrifiez votre temps et tout ce dont vous aurez besoin, parce qu’une fois fait, vous allez stimuler votre auto-confiance d’une façon qu’aucun autre moyen ne le peut, et cela mon amie, n’a pas de prix.

L’amour en ruines – La confession

Suite de mercredi dernier…

«Ils sont très beaux ces papillons, mon amour» dit Lynn, essayant d’éviter que sa fille lui demande pourquoi elle avait quitté la maison il y a si longtemps.

«C’est mamie que les a fait pour moi.» Lizzy sourit. Elle semblait heureuse de voir sa maman de retour, mais en même temps, elle ne savait pas trop quoi dire.

«Quel est ton préféré?»

«Celui-ci.» Lizzy pointa du doigt le plus beau papillon de la chambre, bien au-dessus de sa tête.

«Moi aussi, je trouve que celui-ci est le plus beau… A-t-il une histoire?»

«Il s’appelle Lynn. Il prend soin de moi pendant que je dors.» Lizzy s’est levée et est allée prendre quelque chose sur sa table de chevet.

Les yeux de Lynn étaient remplis de larmes, mais elle a continué à jouer.

«Je suis sûre que oui mon amour, de la même façon que je suis toujours en train de penser à toi.»

«Papa a dit que tu est trop occupée pour parler avec moi… Alors, il a enlevé toutes tes photos de la maison…»

«Oh Lizzy…» Lynn l’enlaça. «Je t’aime tellement. Crois-tu en moi?»

«Oui maman. Je t’aime aussi.»

Les deux s’enlacèrent, Carl écoutait derrière la porte. Il voulait entrer et les enlacer, mais au lieu de cela, il frappa à la porte.

«Puis-je entrer?»

«Oui papa, entre!» Lizzy quitta les bras de sa mère et sauta aussitôt dans ceux de son père.

«Lizzy, mamie t’appelle, elle a dit que c’est important… Nous n’allons pas sortir d’ici, d’accord mon cœur?»

Alors Lizzy quitta la chambre et laissa le couple seul. L’atmosphère était lourde. Lynn ne savait pas vers où regarder, elle resta assise sur le lit de Lizzy. Mais Carl s’assis à ses côtés. Il était déterminé à saisir cette opportunité pour parler avec elle.

«Que fais-tu ici Lynn?» Il était sérieux, bien qu’il n’ait pas l’intention de parler aussi froidement.

«Je voulais voir Lizzy… J’en avais besoin.» Elle regarda par terre, et elle n’a pas été capable de terminer la phrase lui disant qu’elle voulait le voir également.

«Que veux-tu? Vas-tu rentrer en ville, vas-tu revenir dans la vie de Lizzy?» «Mais qu’est qui ne va pas chez moi, pourquoi suis-je si froid et indifférent? « Pensa-t-il.

«Non, j’ai besoin de rentrer chez moi dimanche après-midi. Je travaille… En plus, il semble que Lizzy va très bien avec ta mère et Anna.» Elle a détesté le fait de sembler être jalouse en prononçant ces derniers mots.

«Anna ne fait pas partie de notre vie, elle n’est qu’une amie.»

«Je l’ai vu hier récupérer Lizzy à l’école.»

«Oui, je n’ai pas pu y aller, donc je lui ai demandé cette faveur. Ma mère avait un rendez-vous et ne pouvait pas y aller non plus, je n’avais pas d’autre choix.»

«Mais elle semblait très à l’aise chez nous tout à l’heure! Elle ne semblait pas juste une amie… » Et lorsque Carl allait lui répondre, elle l’a interrompu. «Je t’en prie Carl, tu n’as pas à t’expliquer. Je t’ai quitté, tu as le droit de reconstruire ta vie!»

«C’est ce que tu a fais?» Lui demanda-t-il, en la regardant dans les yeux.

«Bien sûr. Je ne crois pas que nous soyons faits l’un pour l’autre. Tu vois… Je commence à me comporter exactement comme je déteste, et cela n’arrive que lorsque je suis près de toi.» Elle se leva et s’en alla vers la fenêtre.

«Lynn, tu n’a pas besoin de quitter la ville pour m’éviter. Nous pouvons faire chambre à part… Nous n’avons pas besoin de vivre en couple, mais pour notre fille, je t’en prie, reviens… Elle n’est pas aussi bien que tu crois…»

«Comment ça?» Elle le regarda inquiète.

«Elle est toujours en colère. J’ai déjà reçu plusieurs plaintes de l’école. C’est certainement parce que tu lui manques!» Il se leva en regardant les papillons et continua: «Elle pense que tu es là en forme de papillon.»

«Je sais, elle me l’a dit. Il n’y a rien de mal à cela.»

«Ah bon? Sache que ta fille, lorsqu’elle n’est pas à l’école, s’enferme dans cette chambre toute la journée. Elle ne joue plus dehors, elle n’a plus aucune amie. Par contre, elle parle avec les papillons… C’est absurde! Elle a besoin de toi…»

«Moi aussi, j’ai besoin d’elle, mais tu ne comprends pas, je suis une personne amère lorsque je suis près de toi!» Le ton de sa voix était tout à fait inapproprié. C’est alors qu’elle s’est rendue compte qu’il fallait le blesser encore plus pour qu’il comprenne. «Te souviens-tu le jour que je t’ai quitté? Ce jour là, j’ai voyagé, j’ai fait la connaissance d’un inconnu dans l’avion et j’ai eu des rapports sexuels avec lui.»

Carl la regarda et pour la première fois dans sa vie, elle a vu des larmes dans ses yeux. Il n’a rien dit, il a tout simplement quitté la chambre. A cet instant, Lynn commença à pleurer, elle venait de donner le coup final, maintenant il serait impossible qu’ils soient de nouveau ensemble un jour.

La mère de Carl montait les escaliers et entendit tout. Elle le vit quitter la chambre en pleurant. Elle voulait suivre son fils et le consoler, lui dire d’oublier cette femme une fois pour toutes, mais quelque chose à l’intérieur d’elle lui a dit de parler avec sa belle-fille, qu’elle haïssait autant.

Lorsque...

Lorsque la fatigue arrive et que le découragement essaie de détruire votre foi,
Lorsque la douleur dans votre âme est insupportable à cause d’un amour non partagé,
Lorsque les paroles ne peuvent pas vous aider et que vous êtes submergé par la solitude,
Lorsque les doutes vous apportent la mort et que la peur persiste,
Lorsque les inquiétudes vous empêchent de dormir,
Lorsque les amis manquent et que les ennemis augmentent,
Lorsque les avalanches d’accusations et de critiques se lèvent,
Lorsqu’une blessure du passé s’ouvre au présent,
Lorsque le désespoir prend le dessus et que vous pensez que c’est la fin,
Lorsque les portes sont fermées et qu’il n’y a pas de lumière au bout du tunnel,
Lorsque tout semble perdu et que même vos prières sonnent comme des mots vides lancés dans l’air,
Lorsqu’il n’y a plus d’espoir en personne de ce monde,

L’Autel est l’endroit.

Le Sang est le chemin.

Le Saint-Esprit est la Réponse.

Nous ne sommes pas tout

«L'homme! Ses jours sont comme l'herbe, il fleurit comme la fleur des champs. Lorsqu'un vent passe sur elle, elle n'est plus, Et le lieu qu'elle occupait ne la reconnaît plus. Mais la bonté de l'Eternel dure à jamais pour ceux qui le craignent, Et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants, Pour ceux qui gardent son alliance, Et se souviennent de ses commandements afin de les accomplir.» Psaumes 103.15-18

Alors que je lisais ce Psaume hier, je réfléchissais sur ô combien nous sommes petits. Nous sommes là aujourd’hui et demain, nous ne sommes plus, et la vie continue. Le Seul qui reste à jamais, c’est Dieu, et même ainsi, il y a des personnes qui oublient complètement cela.

Elles vivent leurs vies comme si Dieu n’existait pas. Elles croient tout genre de mensonges lancés sur leurs têtes, tel un match de base-ball. Parfois, elles arrivent à prendre ces mensonges et à les lancer ailleurs, mais comme dans n’importe quel jeu, plusieurs fois elles perdent, spécialement si ce jeu est fondé sur des coups bas. Ces mensonges prennent rapidement le contrôle de leurs têtes, et les mènent vers tout genre de mauvaises décisions et à vivre pratiquement comme si ces mensonges étaient vrais.

Vous savez, j’ai appris à reconnaître que mon monde n’est pas tout. Il y a quelques années, j’ai appris que ma vie n’est pas le centre de l’univers et que je ne devrais pas prendre en compte tous les petits mensonges prononcés à mon sujet, ni tous les petits problèmes qui se dressent contre moi. Bien sûr que mes nerfs sont à fleur de peau lorsque cela arrive, mais rapidement, je m’en souviens – ce n’est pas la fin du monde.

S’il y a une chose qui mérite toute mon attention en ce monde, c’est ma foi en Dieu, car elle me mènera à ce qui subsistera réellement – MON ETERNITE AVEC DIEU.