C’est mieux de ne pas croire

A trois ans, mon fils adorait être mis sur une armoire pour ensuite se lancer dans les bras de son père. Et à chaque fois, il répétait la même chose “encore papa”. Voici l’une des qualités les plus évidentes des enfants, ils croient. Ils ne pensent pas à la possibilité que leurs parents les laisse tomber... Cela ne passe pas par leurs petites têtes.

L’une des choses les plus faciles à faire, c’est croire. Vous pouvez croire qu’il va pleuvoir un peu plus tard aujourd’hui. Vous pouvez croire qu’un candidat à la présidence de la république est la bonne personne pour assumer telle fonction. Vous pouvez croire qu’à la fin de vos études vous allez trouver un bon emploi. Cependant, ce n’est pas ce genre de croyance dont nous avons besoin envers Dieu.

Il existe un verset Biblique que tout le monde connait : «Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé.»(Marc 16.16) Facile à comprendre n’est-ce pas ? Bien, ce n’est pas aussi simple que tout le monde le pense. Le Seigneur Jésus n’est pas en train de dire celui qui croira de la même façon qu’il croit pour toutes les choses de la vie, sera sauvé. Le verbe croire a une signification très profonde et c’est là que beaucoup de chrétiens se trompent.

Lorsque vous croyez, selon le vrai sens du mot, vous lancez votre vie dans votre croyance. Basiquement, vous vous lancez d’un précipice vers les bras de Dieu.

Voici le secret de la foi. Lorsque vous croyez, vous prenez des attitudes. Si vous croyez que Dieu est avec vous, vous n’avez pas peur, vous allez de l’avant, vous avancez, vous riez des jours à venir, vous regardez vers le haut, vous persistez, vous persévérez et vous ne désistez jamais. Mais lorsque vous ne croyez pas vraiment… Bien, relisez la liste et pensez à l’opposé de chaque parole.

Si vous croyez, cela veut dire, si vous acceptez réellement la volonté de Dieu, cela veut dire, si vous vivez en accord avec Sa volonté et vous vous baptisez, vous serez sauvée. Mais si vous avez des réserves, sur certains sujets de la Bible, alors vous ne croyez pas de la bonne façon et voici la raison pour laquelle vous ne voyez pas les fruits de la foi. Elle n’a pas d’œuvres. Elle n’a pas de base. Elle n’a pas de sens. C’est mieux de ne pas croire que de croire de cette façon, au moins vous n’allez pas culpabiliser Dieu de ne pas être bénie.

Une image bien claire

J’étais encore dans le ventre de ma mère lorsqu’elle a imaginé mon visage. Aujourd’hui, lorsque nous avons discuté online, elle m’a dit que je suis devenue exactement comme elle l’avait imaginée… (C’était très agréable d’entendre cela!) Cela m’a tout de suite rappelée ce que Jacob avait fait par rapport à ses brebis. Il avait fait un accord avec son beau-père/patron, toutes les brebis tachées seraient à lui et, en ce qui concerne cet accord, la Bible dit “Jacob prit des branches vertes de peuplier, d'amandier et de platane; il y pela des bandes blanches, mettant à nu le blanc qui était sur les branches. Puis il plaça les branches, qu'il avait pelées, dans les auges, dans les abreuvoirs, sous les yeux des brebis qui venaient boire, pour qu'elles entrassent en chaleur en venant boire. Les brebis entraient en chaleur près des branches, et elles faisaient des petits rayés, tachetés et marquetés.” Genèse 30.37-39

Jacob a été très malin, mais analysons ô combien ce concept est intéressant. Les brebis enceintes regardaient cette image et elles accouchaient selon ce qu’elles voyaient! C’est quelque chose d’extraordinaire, nous pouvons conclure que chaque fois que vous désirez conquérir une chose, vous avez besoin de la visualiser dans votre tête. Que ce soit votre carrière, votre maison, avoir une famille ou même avoir le corps de vos rêves! Vous avez besoin d’avoir une image claire dans votre tête. Si vous n’arrivez pas à la voir, vous n’arriverez pas à l’obtenir.

Il y a plusieurs années, j’ai décidé de m’imaginer être une mère de beaucoup d’enfants spirituels. Je ne savais pas comment cela allait se produire, mais j’ai cru que ce n’était pas un simple rêve comme tant d’autres que les personnes ont pour leur avenir, c’était le rêve de Dieu pour moi – un rêve qui allait se réaliser au fur et à mesure que j’allais m’appliquer. C’était lorsque j’ai décidé de renoncer à mon droit d’enfanter. C’était un vœu que j’ai fait avec Dieu. J’ai préféré avoir des enfants spirituels que des enfants charnels. Dieu m’a honorée.

L’étonnante vérité c’est que nous pouvons avoir tout ce que nous voulons, Dieu nous encourage. Il est à 100% avec nous. La vérité est que c’est Lui qui met ce rêve en nous! Dieu, tel que tous les bons pères, désire le meilleur pour nous. Ses desseins pour nous sont bien meilleurs que ce que nous pouvons imaginer, il existe une seule chose qui peut L’empêcher de les matérialiser – notre incrédulité.

Lorsque nous croyons, nous voyons, même si les circonstances autour de nous nous disent: “Aucune chance, ma belle!”, même ainsi nous arrivons à le voir dans nos têtes. C’est une image bien claire de ce que nous voulons et vers où nous voulons aller.

Aujourd’hui, je ressemble exactement à la fille que ma mère a imaginé. Je peux dire également, avec beaucoup de joie dans mon cœur, que je suis la mère de beaucoup d’enfants spirituels. Et vous? Où vous voyez-vous d’ici quelques années? Comment vous voyez-vous? Si vous n’arrivez pas à voir, priez afin que Dieu vous montre, mais ne permettez pas que le temps vous dicte ce que vous deviendrez. Prenez le contrôle.

Evêque Renato Maduro, nous vous aimons

Toujours élégant, toujours avec un sourire au visage, c’est l’un des évêques les plus sympathiques que j’ai connu. Je sais qu’il me voit comme la petite fille timide qu’il a rencontrée il y a quelques années… Il a toujours eu un regard de père envers moi, rempli de compréhension et de tendresse. Il était le seul à rire de mes blagues, et il me faisait rire, il est le genre de personne avec laquelle vous parlez et vous restez tout de suite avec un sourire…

Nous avons toujours travaillé loin, je n’ai jamais eu le privilège d’assister à ses réunions de pasteurs, mais je me souviens d’avoir un jour joué du piano dans l’une de ses réunions au Massachusetts, pendant sa consécration à évêque. J’ai très mal joué et, même ainsi, il m’a remerciée… Toujours avec tant de tendresse, tant de considération, un exemple.

Aujourd’hui, l’évêque Renato Maduro a besoin de moi et je n’y pense pas deux fois, je serais en prière et un jeûne en sa faveur, car en tant que père, mari et pasteur, il est un modèle de Dieu pour nous tous. Dieu honore ceux qui Le servent – c’est écrit !