Née à travers la révolte

Suite du dernier blog.

Je n’arrivais pas à dormir, c’était trop grand, trop merveilleux, trop glorieux! Lorsque Dieu vous révèle quelque chose personnellement, cela prend tout votre corps, âme et esprit. Vous n’arrivez pas à arrêter d’y penser, vous ne pouvez plus attendre pour voir cela s’accomplir, d’ailleurs même si vous ne savez comment le faire, vous savez que vous allez le faire. C’est ce qui m’est arrivée en octobre 2009.

J’avais commencé à travailler sur le Groupe Jeune aux côtés de mon mari dès que nous sommes arrivés au Texas. Nous n’avions rien à faire puisque nous n’avions pas encore trouvé un endroit pour ouvrir notre église en anglais, donc nous avons commencé à travailler avec les jeunes de l’église en espagnol. Le Groupe Jeune était pratiquement inexistant. Mais grâce à Dieu, à travers ce travail que nous avons commencé à développer, nous nous sommes rendu compte de ce qui se passe réellement dans le monde.

Les jeunes sont en colère et c’est la raison pour laquelle ils font ce qu’ils font. Ils sont rebelles envers leurs parents, enseignants, Dieu et même le bon sens. Mais il y a certainement une raison pour cela et nous ne devons pas penser que c’est simplement parce qu’ils sont jeunes. Plus j’essayais de me mettre à leur place et de les comprendre, plus intriguée je devenais. “Pourquoi Seigneur?”, me demandais-je encore et encore.

J’ai commençais à regarder des films qui avaient un rapport avec eux et plus je les regardais, moins je comprenais. Mais Dieu a dû voir ma quête sans fin, Il a dû voir ô combien j’étais révoltée…

J’étais sur le point de partir en voyage à la réunion annuelle des évêques, mais pour une raison quelconque je n’étais pas excitée à ce sujet. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à la situation des filles de mon église. Elles étaient indifférentes à tout ce que nous faisions et cela me dérangeait… J’avais déjà parlé sur ce sujet maintes et maintes fois avec mes amies et elles l’avaient également remarqué, nous devions faire quelque chose, mais quoi?

Et soudainement, telle une lumière au-dessus de ma tête, j’ai eu une révélation de Dieu.

“Créée un groupe exclusif pour les jeunes femmes, genre une sororité et donne leur tout ce que tu as reçu, en sorte qu’elles puissent devenir des femmes de Dieu et qu’à travers elles d’autres jeunes femmes soient atteintes.”

Cette voix était si claire que j’ai eu envie de pleurer. Mon cœur battait à plus de 100 mille à l’heure, j’étais plus excitée que jamais auparavant. J’étais la femme la plus heureuse sur la terre en ce moment!

A suivre.

P.S. Voyez-vous mon sourire ci-dessus? C’est le sourire de la révélation, il est tout simplement impossible de cacher toute l’excitation.

Les filles me voici


Suite du blog d’hier.

Je me sentais devant Dieu comme Moïse devant le buisson ardent.

“ Seigneur, je ne sais pas parler, mon anglais est si pauvre, je suis trop timide, il n’y a pas un autre moyen pour m’approcher des personnes?”

Dieu a été très miséricordieux avec moi et Il m’a donnée un Aaron féminin. Je parlais avec elle un jour sur deux, nous passions des heures à échanger des idées sur la façon dont nous pourrions aider les personnes de notre église. Mais je restais toujours en arrière-plan… Evelyn est très sociable, drôle, intelligente et américaine. Les personnes l’aiment vraiment et je l’admirais beaucoup (je l’admire encore). Mais au fond de moi, je savais que d’une certaine façon je ne faisais pas ce que Dieu attendait de moi…

Chaque fois que mon mari me demandait si j’avais parlé avec quelqu’un à la fin de la réunion je lui répondais, “personne ne s’est approché de moi”. Il ne disait rien, mais je savais que j’étais en train de le décevoir; J’en ai eu finalement assez de moi-même et j’ai commencé à faire ce que je ne faisais pas d’habitude.

Je jouais le piano les vendredis et les dimanches et Evelyn les mercredis. Habituellement je m’asseyais à côté des épouses des pasteurs les mercredis, j’ai donc décidé de changer l’endroit où je m’asseyais durant les réunions. Je devais dire “bonjour” pour m’asseoir à côté de quelqu'un et cela allait peut-être m’aider à m’approcher des personnes. Je l’ai fait, semaine après semaine, jusqu’à ce que cela a cessé d’être un sacrifice est c’est devenu un plaisir. Tout à coup, j’ai commencé à avoir des conversations avec les personnes que j’avais approché.

Des expériences, des inspirations et des idées ont commencé à surgir à l’intérieur de moi d’une telle manière que je ne me suis pas rendue compte de comment ni quand est-ce que j’ai commencé à faire des bulletins pour l’église, des sites web, à écrire des blogs quotidiens et à m’approcher des jeunes femmes de notre église à travers les rencontres mensuelles “Girls Talk”. Tout cela à cause de cette simple attitude de foi – l’obéissance à Dieu, indépendamment de la façon dont cela peut nous laisser mal à l’aise.

En octobre 2009, j’ai eu une révélation de Dieu.

A suivre.

Retour à la case départ

Suite du blog de mercredi.

Vers la fin décembre 2007, j’ai déménagé au Texas, tout était nouveau pour moi, c’était comme une renaissance. Je ne faisais plus les émissions de télévision, ni les podcasts, ni la rédaction des articles hebdomadaires. J’étais de retour à la case départ.

D’abord je me suis sentie un peu soulagée, j’avais plus de temps libre pour mon mari et mon fils, j’ai recommencé à aider ceux qui étaient plus proche de moi et surtout je pouvais aider davantage mon mari dans sa nouvelle mission au Texas: l’ouverture d’une église en anglais.

Mais cela n’a duré que quelques mois, puis cette petite voix a commencé à me tracasser à nouveau «Tu dois faire plus !»

Mon mari m’a appris comment ouvrir un blog et un compte sur Facebook, j’ai fait les deux le même jour. Ensuite j’ai commencé à inviter quelques personnes que j’avais rencontré un jour à devenir mes amies et j’en ai profité pour rétablir le lien et qui sait, peut-être, les aider.

Au début, mes blogs étaient hebdomadaires, et parfois il n’y avait aucun commentaire, mais j’étais déterminée à faire plus. Je savais que Dieu voulait m’utiliser plus que jamais et je devais commencer quelque part.

Nous avons commencé à avoir des réunions hebdomadaires à l’église avec un petit nombre de personnes, et comme il y avait peu de personnes pour les accueillir, je devais vaincre ma timidité pour pouvoir m’approcher d’elles. Je regrette de dire qu’il m’a fallut un certain temps… Je voyais ma collaboratrice en train de parler avec tout le monde pendant que je restais dans un coin du salon en train de la regarder et à penser « Vas-y Cris, tu peux le faire, suit-la, il suffit de parler avec les personnes, elles ne vont pas te mordre! »

J’ai découvert que je n’étais pas sociable et je détestais cela! Comment pouvais-je faire la volonté de Dieu, faire plus pour Lui si ma timidité m’empêchait de parler avec les personnes? Je ne pourrais pas me cacher derrière un ordinateur toute ma vie!

A suivre.

Etiquette – Cinq façons d’être grossière

Pour éviter la grossièreté, vous devez en connaître ses plusieurs facettes. Cela vaut la peine de remarquer la façon dont certaines personnes nous laissent mal à l’aise.

Grossièreté agressive. Elle est intentionnelle et elle n’a pas de limites. Son objectif est de vous punir pour quelque chose d’erroné que vous avez fait, de vous mettre à votre place ou par vengeance. Exemple: Quelqu’un vous crie dessus alors que vous l’avez bousculé accidentellement, un collègue de travail vous critique injustement “Tu te crois le plus malin”, sur la route vous êtes volontairement ralenti par un conducteur qui croyait que vous lui aviez délibérément coupé le passage.

Grossièreté casuelle. Ceux qui la pratiquent ne sont pas toujours conscients. La grossièreté casuelle ne s’adresse pas personnellement à vous, mais elle vous gêne quand même. Exemple: Quelqu’un qui nuit à la tranquillité des autres en parlant trop fort sur leur cellulaire, quelqu’un qui courre pour passer devant vous lorsqu’un guichet vient de s’ouvrir ou quelqu’un qui bloque le passage d’un trottoir pour bavarder avec ses amis.

Grossièreté déguisée. Parfois la grossièreté peut se présenter avec des gant de velours. Exemple: Un compliment sarcastique du genre “Ta nouvelle coupe de cheveux te va très bien. C’est beaucoup mieux que lorsque tu avais les cheveux longs!”

Grossièreté involontaire. Le manque de bonnes manières à table et parler trop fort en raison d’un problème d'audition, sont parmi les comportements qui ne sont pas intentionnels mais qui sont considérés impolis.

L’extrême de la grossièreté. Certains comportements ne sont pas simplement impolis, ils sont totalement rudes. Parmi les comportements les plus rudes sont: cracher sur le trottoir, se moucher dans une autre chose qu’un mouchoir, roter à table, dire des gros mots en public et en particulier devant les enfants.
Etiquette par Emily Post

Un écrivain, moi?

Suite du blog d’hier.

Plus j’en faisais pour Dieu, plus je voulais en faire. Je n’arrivais pas à comprendre. D’un côté une voix me disait “quand est-ce que ce sera assez” et l’autre plus forte disait “tu dois faire plus”. Et c’est ainsi que j’ai commencé à travailler sur mon premier livre “Mieux qu'une nouvelle paire de chaussures”. J’ai rassemblé tous les articles que j'avais écrit pendant deux ans, je les séparés en catégories puis j’ai tout compilé dans un livre.

Mes amies Chris Boodram, Evelyn Higginbotham, Aline Munhoz, et Sandra Gouvea m’ont beaucoup aidée, c’est comme si nous attendions toutes un bébé pour le même jour et la meme heure. Puis mon cher mari a pris le temps tous les soirs après une longue journée de travail, jusqu’à très tard le soir, chaque nuit, pour l’éditer du début à la fin. Il lui a fallu environ deux mois pour terminer et le livre a été publié en 2007.


Je ne pouvais pas y croire! En à peine quelques années, je suis passée d’une simple épouse de pasteur à une rédactrice de chroniques hebdomadaires dans plusieurs journaux et sites Web, présentatrice d’un podcast, animatrice d'une émission de TV, et un écrivain. “Mais qui est cette femme?” me demandais-je sans cesse devant le miroir.

Vous pourriez penser qu’avec tant de travail afin d’aider les autres personnes j’aurais eu une pause dans ma vie personnelle… Ce ne fut pas le cas. A cette époque j’affrontais plusieurs problèmes personnels, c’était comme si je luttais face à face avec Satan lui-même. Il ne pouvait pas me toucher directement mais il pouvait influencer ceux qui étaient près de moi… Et il l’a fait.

Voici ce qui arrive lorsque vous décidez de faire au-delà de ce qu’on attend de vous, vous devenez une cible. La question est: qu’allez-vous faire à ce sujet, rester intimidée dans un coin et rester la même personne toute votre vie ou lutter?

J'ai choisi la deuxième.

La fille Duracell

Suite du blog d'hier.

En 2005, j'ai commencé à écrire et à faire des programmes de radio hebdomadaires à Londres. Tout cela était nouveau pour moi, je n’avais pas les compétences nécessaires et mon anglais avait un accent. C’était un énorme sacrifice, mais je ne le faisais pas pour moi, donc je ne m’en souciais pas!


Et comme d’habitude, lorsque vous commencez à faire beaucoup de choses pour les autres, vous vous exposez, et la critique arrive. Certaines personnes anonymes de mon église ont commencé à me mépriser. Je ne comprenais pas et mon coeur se brisait petit à petit, spécialement parce que je ne cherchais pas mon intérêt. Je rends grâces à Dieu pour Son soutien dans ces moments difficiles, que j’affronte toujours et que j’affronterai.


Étonnamment, Dieu a utilisé mon écriture imparfaite et limitée pour toucher la vie de plusieurs personnes. J’ai commencé à recevoir des e-mails de personnes partout dans le monde. J’étais très heureuse et j’y répondais avec joie un par un. En quelques mois ces quelques e-mails ont augmenté à 100 par semaine et j’ai commencé lentement à prendre du retard pour y répondre…Ce fut à cette époque que j’ai contracté un problème dans mon bras et à l’épaule. Je restais des heures à écrire les réponses à tous ces e-mails, je me sentais physiquement et mentalement épuisée.


En 2006, j’ai commencé avec trois de mes amies une émission télévisée en direct et en portugais tous les samedis. Nous devions pratiquement tout faire nous-mêmes, nous étions nous propres metteurs en scène! Nous faisions notre propre coiffure et maquillage, ainsi que la décoration du scénario. Maintenant, imaginez cela… Quatre jeunes femmes qui n’avaient jamais été à la télé, encore moins travaillé ni étudié pour cela. Et pour compléter tout cela, j’étais la présentatrice principale, alors que je ne parlais pas couramment le portugais!


Chaque fois que j’y pense, je me souviens du culot que nous avons eu…


A cette époque, mon emploi du temps ressemblait à ceci: une émission de radio intitulée “Femme libre” trois fois par semaine, des articles hebdomadaires, 100 e-mails par semaine en demandant des conseils et une émission de télévision en direct tous les samedis. Au fur et à mesure que le travail avançait, les critiques augmentaient. Maintenant, il vous suffit d'écrire mon nom sur google et vous me trouvez partout...


A suivre

Ce n’est pas juste

Grandir dans un vrai foyer chrétien (où les parents pratiquaient ce qu’ils prêchaient) a été l’une des grandes bénédictions de Dieu dans ma vie, laquelle je me suis rendue compte après avoir grandi et rencontré des personnes qui n’avaient pas eu ce privilège.

Tout ce que j’avais appris naturellement à la maison, les autres devaient encore l’apprendre et cela me laissait en colère, pas parce qu’elles ne savaient pas, mais parce que je le savais et cela me rendais “trop parfaite” à leurs yeux et il y avait comme une barrière qui les éloignaient de moi…

J’entendais souvent “Ma mère n’a jamais fait de shopping avec moi, elle m’obligeait à porter des vêtement usés” ,“Je n’ai jamais eu une conversation avec ma mère, encore moins un câlin”, “Ma mère ne m’a jamais appris à prendre soin de la maison”, “Ma mère m’a fait me sentir coupable pendant toute mon enfance”, “J’ai grandi sans père”, et tant d’autres phrases semblables.

Chaque fois que j’entendais les autres personnes raconter qu’elles avaient grandi sans ce que j’avais eu en abondance tout au long de mon enfance, secrètement, je faisais cette prière “Ce n’est pas juste Seigneur”. Dieu m’avait donnée tout cela par chance ou peut-être parce que j’étais d’une certaine façon spéciale, il devrait y avoir une raison… Il devait attendre quelque chose de moi…

Donc, j’ai commencé à aider tous ceux qui étaient plus proche de moi, les épouses des pasteurs, mais elles n’étaient pas nombreuses et beaucoup d’entre elles ne voulaient pas de mon aide car il y avait toujours ce préjugé: “Elle ne sait pas ce que j’ai vécu”, “Elle n’a pas enduré ce que j’ai enduré pour arriver ici”… et après avoir passé des années à essayer d’aider les épouses de pasteurs et de voir que si peu avaient reçu mon aide, j’ai décidé d’aider d’autres personnes.

A suivre…