C’est ça même! Je trouve absurde lorsque j’entends quelqu’un dire qu’il n’aime pas apprendre de nouvelles choses. L’une des choses que j’aime le plus chez ma mère, c’est justement sa volonté d’appendre de nouvelles choses qui avant n’existaient pas. Pas seulement parce qu’elle appartient à la génération qui ne sait pas utiliser les ordinateurs, puisqu’elle a même un
blog! Mais en plus, elle conduit partout, sans avoir peur d’apprendre de nouveaux chemins. Et maintenant, pour finaliser, elle est en train de donner un show sur Twitter! Elle est une vraie femme moderne à la façon ancienne!
Ah, si toutes les femmes étaient de cette façon… Ah, si toutes n’avaient pas peur de conquérir, apprendre et faire arriver!
J’ai habité hors du Brésil plus de temps que j’y ai vécu. Ce furent pratiquement 24 années ailleurs. J’ai 38 ans, donc faites le calcul. L’une des choses que j’ai apprises dehors fut exactement cela: à me débrouiller. Ici, au Brésil, les personnes se débrouillent facilement, d’ailleurs, nous, les brésiliens, nous avons cette réputation, ce qui dans mon opinion, est très bien, dès lors que cela ne nous empêche pas d’avoir les choses correctement. Mais, à cause de cela, plusieurs femmes sont en train de perdre. Puisqu’ici nous trouvons toujours une façon pour faire les choses, plusieurs n’apprennent pas de nouvelles choses.
La première chose que j’ai dû faire lorsque j’ai déménagé, fut d’apprendre l’anglais. Comme j’avais 12 ans, ce ne fut pas si difficile; mais même ainsi, j’ai connu beaucoup de filles étrangères qui parlaient leur langue maternelle à l’école et, lorsqu’elles parlaient anglais, nous pouvions à peine les comprendre. En plus, elles étaient là depuis plus d’années que moi. Elles voulaient que j’apprenne l’espagnol pour que je puisse communiquer avec elles, mais si j’apprenais l’espagnol, je devais mettre l’anglais de côté! J’ai fait question de ne pas apprendre l’espagnol (aujourd’hui je le regrette), juste pour ne pas me détourner de l’anglais.
Une autre chose que j’ai apprise, à l’époque, fut à me débrouiller dans une école de plusieurs pavillons. Chaque trimestre était dans une salle différente, sans parler anglais, et avec ma malheureuse timidité. Je restais tellement nerveuse que mon cœur tremblait. Parfois, j’arrivais en retard aux cours, rouge comme une tomate. Cela a été excellent pour moi, cela m’a aidée à devenir plus indépendante de ma mère et des professeurs.
Lorsque je me suis mariée, j’ai fait question de tout apprendre à la maison. Nettoyer, cuisiner, laver, repasser, faire les courses, les paiements, régler les problèmes des factures et autres choses. Tout à la maison était sous ma responsabilité, et Renato n’avait absolument besoin de rien faire. Bien sûr, j’ai fait beaucoup d’erreurs au début, je ne vous raconte même pas la première fois que j’ai fait des haricots…
Renato m’a appris à conduire, environ trois fois. J’ai fait l’examen, je l’ai obtenu et j’ai commencé à pratiquer. J’ai appris à conduire à 17 ans – Grâces à Dieu! Comme il est important de pouvoir sortir sans dépendre des autres ou du temps…
J’ai appris à faire mes ongles, à me coiffer, à décorer, à comptabiliser, à prendre soin de moi, à jouer du piano à l’église, à donner des conseils, à évangéliser, à écrire, à présenter un programme de radio, de télévision, à faire des photos, à créer des vidéos et, pour terminer, même à chanter. Savez-vous comment? En le voulant, juste ça. Je n’ai pas pris de cours pour rien de tout ça.
Mon amie, parfois notre culture nous limite à faire les mêmes choses tous les jours. Nous ne sortons pas de là. Et savez-vous ce qui arrive? Nous laissons de faire la différence que nous voulons tellement, ou pensez-vous pouvoir faire la différence en faisant la même chose tous les jours?
La femme de Dieu est moderne. Elle ne reste pas derrière, en aucune façon! Elle est active, elle aime apprendre de nouvelles choses et utiliser sa tête pour beaucoup plus que porter un chapeau. Elle est moderne, mais elle ne se perd pas dans la modernité. Elle ne perd pas de temps, elle gagne du temps.