L’amour en ruines – Une petite histoire II

Suite de mercredi dernier ...

Ce matin était plus désagréable que jamais auparavant. Marilyn s’est réveillée après une nuit de sommeil qui semblait à peine deux heures et elle était seule dans son lit. Elle voulait que les choses soient différentes ce matin, surtout après ses quelques tentatives d’approcher le corps chaud de Carl pendant la nuit. Elle était découragée de se lever, mais elle s’est souvenue de toutes les choses qu’elle avait à faire ce vendredi matin, et elle s’est levée instantanément, a pris une douche rapide et s’est préparée pour cette journée bien remplie qu’elle avait devant elle.

“Puis-je parler à Monsieur Stafford, s’il vous plaît?” Marilyn a appelé le bureau de son mari autour de 14 heures. Elle était mal à l’aise depuis qu’il était parti tôt de la maison, sans même l’appeler pour prendre de ses nouvelles. “Excusez-moi, vous êtes Madame Stafford, n’est ce pas?” Anne Peterman, la nouvelle secrétaire de Carl lui a demandé gentiment. “Oui, je crois que nous ne nous sommes pas encore rencontrées…” Marilyn a essayé d’être cordiale. “Mary Johnson m’a parlée de vous, j’espère pouvoir faire votre connaissance un jour!”

Marilyn était effrayée maintenant. Mary était l’ancienne secrétaire de Carl et elle avait été promue à un autre poste à l’hôpital. Elle et Mary ne s’aimaient pas vraiment. Mary était une femme très efficace, qui avait le contrôle à la maison et à son travail. D’une certaine façon, Marilyn se sentait diminuée par cette femme qui parlait sans cesse de ses réalisations personnelles, et en plus, elle faisait aussi plein d’éloges au sujet de Carl, qui n’était évidemment pas très appropriés. Elle avait commencé à éviter de se rendre à l’hôpital à cause de Mary, et les quelques fois qu’elle appelait Carl, Mary trouvait toujours une raison pour qu’il ne soit pas disponible pour venir au téléphone.

Carl été l’un des meilleurs diplômés de sa profession, après plusieurs offres d’emplois dans les meilleurs hôpitaux de la ville, il a décidé de travailler dans la gestion d’un hôpital, ce qui n’allait pas lui demander de longues heures de travail. “C’était très agréable de discuter avec vous, je vais passer votre appel, un instant s’il vous plaît.” Cet instant a semblé 10 minutes. Marilyn a commencé à regretter d’avoir donné le premier pas envers Carl, mais il était trop tard, la voix de Carl a raisonné de l’autre côté du téléphone.

“Alors, quoi de neuf?” Il sembla occupé et est allé droit au but. “Je voulais avoir de tes nouvelles… Tu ne m’as même pas dit au revoir ce matin…” A répondu Marilyn en faisant sa voix de “victime”. “Bien, je ne voulais pas te réveiller, j’avais une réunion personnelle ce matin et j’ai dû sortir plus tôt aujourd’hui. As-tu déjà fait les courses?” Carl essayait de faire de son mieux pour éviter de revenir à la conversation de la nuit dernière. Il savait qu’il y avait certains points qu’il fallait mieux laisser de côté.

“Non, j’ai décidé de laisser Lizzy dormir un peu plus ce matin et au moment où elle s’est réveillée, j’avais déjà commencé le nettoyage donc… Je vais faire les courses plus tard."

“Bon, alors fais moi savoir si tu as besoin de quelque chose, car j’arriverai probablement plus tard que d’habitude ce soir, j’espère que cela ne te dérange pas.” Il l’a testé et il était sur le point de découvrir que cela la dérangeait. “Il n’y a pas de problème, je serai occupée de toute façon. On se voit plus tard alors.” Elle raccrocha le téléphone soulagée, elle avait prévu de profiter de son temps libre pour faire une enquête sur son passé. Elle allait faire des recherches sur internet afin de trouver quelques indices dès aujourd’hui coûte que coûte.

Entre-temps, Carl avait le cœur lourd, il savait qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas depuis un certain temps, ‘’mais quoi?’’ se demandait-il. Il avait donné à Marilyn plus que la plupart des maris donnent à leurs épouses, mais Lynn semblait ne pas considérer ses efforts. Il a commencé à regretter la venue de ses parents… Est-ce qu’ils allaient remarquer que leur mariage était en train de s’effondrer? Marthe Stafford, sa mère, allait certainement le remarquer. Cette femme observait les choses avec précision, il était condamné! “C’est peut-être mieux de les appeler pour annuler leur venue, en attendant que les choses entre Lynn et moi reviennent à la normale.” Pensa-t-il. Mais c’était trop tard, Lynn allait certainement devenir folle en sachant que je l’ai fait travailler dur pour rien.”