Le deuxième type de femme

Elle est toujours très gentille. Toujours prête à servir, toujours aimable avec tout le monde ... mais il y a une limite. Tant que rester gentille ne franchit pas ses limites, elle est disposée. Ne lui demandez pas de sortir de sa zone de confort, ne lui demandez pas de sacrifier, ne lui demandez pas d’affronter le feu avec vous ...



Cette femme a ses limites. Tant qu'elle est confortable et que son image est intacte, vous pouvez compter sur elle. Le deuxième type de femme est la «jeune dame gentille ».


Elle est très inquiète de ce que les autres pensent d'elle et si quelqu’un exige un peu plus d’elle, cela lui fait très mal. «J'ai fait mon meilleur» c’est ce qu’elle dit d’habitude pour sa défense.


Elle est le genre de fille disponible de 9h à 17h. Pendant les heures de travail, elle va répondre au téléphone, elle va accomplir tout ce qu'elle dit, elle sera disponible. A partir de 17h01 elle éteint son cellulaire, elle laisse sa boite vocale travailler pour elle, et elle coupe le lien avec toute chose et tout le monde. Maintenant c’est sa vie. Tout doit marcher selon ses règles, son temps et ses pensées.


Elle a du temps pour tout ce qui la concerne. La jeune dame gentille est égoïste et elle ne le sait pas. Lorsque quelqu’un a besoin d’aide, elle va lui prêcher, et souvent elle va même l’aider, mais son principal souci ce n'est pas de l’aider, c’est d’être admirée pour faire ce qui est bon.



Si quelqu’un vous demande de vous exprimer à son sujet, vous allez souvent dire «elle est gentille» et cela parce que ... vous n'avez pas vraiment grand chose d’autre à ajouter au synonyme gentille.



Les jeunes dames gentilles sont partout, toujours en gardant les bonnes expectatives qu’elles ont d’elles mêmes. « Être gentille de 9h à 17h, bien faire le travail qui me plaît, faire ce dont j’ai envie, me servir moi-même. »



Ces femmes lisent mes blogs et elles pensent tout de suite à toutes les personnes qui s'adaptent à ce que j'écris. Et elles ont pitié d’elles ... par contre elles-mêmes sont trop gentilles, trop bien, trop confortables pour changer.

1 commentaire:

  1. Je me dois d'admettre que celle là aussi je l'ai bien connue, elle est celle qui m'a empêché pendant près d'un an d'avancer dans l'oeuvre de Dieu: cette fille c'était moi! Je faisait de mon mieux pour paraître au lieu d'être, j'avais un besoin maladif de reconnaissance de la part des autres. A tel point que lorsque Jésus me mit devant le miroir pour voir ce que j'était réellement devenue (une fille pleine de fausseté et égoïste en plus), je ne me reconnaissait plus. C'est seulement à travers une humiliation totale, sincère et pleine de repentance que j'ai finalement pu redevenir la Aurore que mon Dieu préférait: je n'avais pas besoin de la reconnaissance des autres, mais uniquement de Dieu. C'est à Lui que je veux plaire en priorité! Comprendre qu'Il est tout ce qui compte
    m'a aider à m'en sortir et aujourd'hui Il comble le manque que j'avais autrefois dans mon coeur. Cette expérience m'a vraiment aider à mûrir.
    Je souhaite à tous le monde de connaître ça.

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