L’amour en ruines – Une petite histoire III

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«Mr Stafford, puis-je entrer?» La voix d’Anne a interrompu ses pensées et lorsqu’il s’est retourné, elle était déjà à la porte, prête à entrer. «Bien sûr, que puis-je faire pour vous ?»

«Je voudrais seulement faire une remarque Mr. Stafford, vous semblez tellement triste ces jours-ci, puis-je faire quelque chose pour vous aider?»

«Mais quelle question!» pensa Carl, «Ai-je donné assez de liberté à cette secrétaire qui n’est là que depuis cinq jours?»

«Je vais bien, merci de votre attention, Anne.» «Est-ce qu’elle cherche une augmentation ou une promotion?»

«Vous savez, Mr Stafford, lorsque j’ai commencé à travailler dans cet hôpital, je vous voyais souvent passer au deuxième étage et je me demandais comment ce serait de travailler avec vous…» Elle s’est assise devant lui et a croisé les jambes. Anne portait une robe rose, un peu au dessus de ses genoux et qui soulignait assez ses belles jambes. «Je vous admire depuis le premier jour où je vous ai vu,,, Il y avait une fillette avec un cancer et vous preniez le temps de jouer un peu avec elle tous les jours durant le mois qui a précédé sa mort, je savais que vous n’étiez pas obligé de le faire et cela m’a beaucoup inspirée.»Elle s’arrêta regarda fixement ses yeux marron.

«Bien, vous savez, nous faisons ce que nous pouvons... L’hôpital pour les enfants, ce n’est pas évident…» «Mais qu’est-ce qui se passe? Suis-je réellement en train d’avoir ce genre de discussion avec ma secrétaire, est-ce qu’elle essaie de me séduire? » Pensa Carl, pendant qu’il faisait semblant de chercher un document sur son bureau.

«J’aimerais bien trouver un homme comme vous, un jour. » Puis elle croisa ses jambes dans l’autre sens et tira ses longs cheveux roux en arrière avec un sourire qui fond n’importe quel homme.

«Je suis sûr que vous allez trouver Anne, il vous suffit d’être patiente.» Avec cette réponse il essaya d’arrêter ce qu’elle était en train de faire.

“C’est mieux de reprendre mon travail maintenant... Je voudrais seulement que vous sachiez, bref, votre épouse vous admire certainement plus que moi… Je suis là pour vous, si vous avez besoin de quoi que ce soit. »

Carl savait exactement ce qu’elle voulait dire avec ce dernier commentaire, mais il ne voulait pas nourrir cette pensée, bien que son mariage n’aille pas bien. Anne était jeune et charmante, mais il ne voulait pas un problème de plus pour sa vie sentimentale. Peut-être qu’il serait mieux de rentrer chez lui plus tôt aujourd’hui et faire ce qu’il avait à faire un autre jour…