Mon ennemie jurée - Vaincue

Il y a deux ans, j’ai reçu un nouveau défi, éliminer le restant d’insécurité que je portais, et j’ai découvert qu’il y avait certains points où j’avais encore des difficultés que je ne connaissais pas, comme parler en publique par exemple.

Lorsque j’ai connu le travail du Sisterhood, j’ai eu besoin de parler en publique, je ne l’avais jamais fait auparavant, au-delà de la Petite Ecole Biblique avec les enfants. La première fois, ce fut très difficile, tenir le microphone me semblait quelque chose d’un autre monde, je transpirais de honte.

Je portais une belle robe et j’avais bonne allure, mais j’étais le centre des attentions car j’étais devant tout le monde en train de parler en espagnol et tous me regardaient, mon visage brûlait, mais je ne me suis pas intimidée, j’ai fait ce que j’avais à faire et Dieu est resté à mes côtés à tout instant. Donc, j’ai vaincu mon insécurité dans ce domaine, maintenant parler en publique ne m’intimide plus.

J’ai commencé à réaliser des tâches qui m’apportaient un soutien et une aide dans les domaines où j’avais des difficultés, j’ai appris à gérer mon insécurité, j’ai découvert ma valeur et ô combien je suis spéciale, cela fait un an et demi que j’appartiens à ce groupe et je viens de vaincre la dernière chose qui me manquait, être qui je suis sans avoir peur de faire des erreurs.

Je confesse que j’avais échoué plusieurs fois avant, mais cette fois-ci, je savais que j’avais changé, mais je n’avais pas encore eu l’opportunité d’affronter une situation où avant j’aurais certainement échoué.

J’ai demandé à Dieu de me donner cette opportunité pour que je puisse confirmer ce changement et m’assurer que ce n’était pas le fruit d’une émotion. Et cela est arrivé, Dieu a préparé une opportunité idéale, Il a même permis un élément surprise, qui auparavant m’aurait fait reculer et me sentir intimidée.

Mais pour ma joie, cela n’est pas arrivé, j’ai réussi à être moi-même, tout simplement moi, Magali da Silva, devant tout le monde, j’ai parlé ce dont j’avais envie, j’ai pu sourire, exprimer mes idées, manger, enlacer, dire “je t’aime”, sans me sentir mal à l’aise, sans honte, sans peur de faire des erreurs, encore moins d’être réprimandée.

Vous savez, ce fut une expérience si gratifiante, je me sens si bien et si heureuse d’avoir vaincu quelque chose qui m’a fait tellement mal, qui m’a empêché de faire plus pour mon Seigneur. Maintenant je sais qui je suis et je n’ai pas honte de cela, bien sûr il y a encore beaucoup de choses à changer et je dois continuer à avancer, mais la timidité, je l’ai chassé, elle ne me domine plus.

Ce qui est merveilleux, c’est que j’ai réussi à vaincre en un peu de temps quelque chose qui auparavant m’aurait pris des années. Avant je parlais, mais à l’intérieur, j’avais toujours une pensée d’infériorité, médiocrité et insécurité. Maintenant, le changement a été de l’intérieur vers l’extérieur, premièrement mes pensées ont changé, j’ai compris ma valeur, ô combien je suis spéciale pour Dieu et ô combien Il veut m’utiliser. Je me suis délivrée de mes insécurités, ma vision s’est ouverte et j’ai un univers devant moi que je sais que je peux atteindre. Alors, après avoir eu ce changement à l’intérieur de moi, mes attitudes et mon changement extérieur ont été le reflet de ce qui s’est passé à l’intérieur de moi. Cela est le plus merveilleux de tout et ce fut à travers les tâches du Sisterhood que j’ai réussi à assimiler tout ce processus de changement, ce fut un entrainement, une séquence d’enseignements pratiques qui m’ont aidée et qui m’ont apportée le soutien nécessaire pour que je réussisse ce changement en un si court laps de temps.

Conclusion:

Ce dont je me suis rendue compte avec tout cela c’est que dans mon enfance et mon adolescence, j’avais réussi à surpasser la timidité parce que je me suis toujours détournée d’elle. Je ne nourrissais pas les idées qui passaient dans ma tête, je détournais mes pensées et la timidité perdait sa force et disparaissait.

Au moment où j’ai commencé à regarder les situations, j’ai commencé à me diminuer et à avoir pitié de moi-même. Je n’ai pas su défendre ma foi, j’ai laissé les pensées d’infériorité et les autres parler dans ma tête, ce fut à ce moment que je les ai acceptées et que j’ai cessé de m’occuper des choses qui étaient bonnes pour moi. Je suis restée immobile face au bombardement de toutes ces pensées, elles ont pris de l’espace dans ma tête, j’ai perdu le contrôle et elles ont commencé à me contrôler.

Tout a commencé de travers une mauvaise semence qui a été plantée en 1995, qui a germé et grandi petit à petit, sans que je m’en aperçoive, puis elle a prit le contrôle et elle m’a presque étouffée, mais cette racine a été coupée, maintenant, en décembre 2011. A présent, je sais que je m’en suis délivrée d’une fois pour toutes.

Cela ne sert à rien de désirer seulement, il faut œuvrer pour avoir ce que nous voulons, nous ne pouvons pas avoir pitié de nous-mêmes, encore moins éviter d’être exposées ou en évidence. Nous devons sortir de notre zone de confort et affronter nos émotions sans peur de souffrir, seulement ainsi nous aurons un résultat positif et définitif dans un court laps de temps.

Voici ce que nous voulons toutes, n’est-ce pas?

Dans la foi,

Magali da  Silva

3 commentaires:

  1. oh que oui il est inutile d'avoir pitié de soi même, je me suis retrouvée dans une situation très difficile, et spirituellement c'était une guerre avec moi même et les pensées, j'étais fatigué de prier pas physiquement et spirituellement et je demandais la direction à DIEU et j'attendais je me suis rendu compte que prier encore était inutile car le comportement ne suivait c'est une fois l'action mise en pratique que j'ai eu la direction, c'était dur, j'ai encore du chemin même à parcourir mais j'avance je ne reste pas planté

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  2. C'est une lutte qui n'est pas impossible à surmonter. En prenant LA décision de ne plus être esclave de la timidité, nous devenons plus que vainqueur. C'est à nous de voir ce que nous voulons; soit de continuer à souffrir, soit grandir et devenir une grande femme. Il n'y a pas de négociation ni de pitié avec nous même.

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  3. Je vous comprend je n'en dirais pas autant mais ce dont je suis sûre c'est que je me suis reconnu dans certains points évoqué ci-dessus et j'ai cette certitude que vous avez été grandement béni. J'ai eu durant cette année 2011 affronter ma 'timidité' et vous savez j'en suis ressortie plus forte que jamais !!

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