Le fils préféré


En fait, Esaü se considérait capable. Il était fort, il était le préféré de son père, il était courageux et il était l'aîné, pourquoi douter de son avenir?

N'est-ce pas ainsi que pensent plusieurs filles de l'église?

Je suis jeune, belle, j'ai des conditions financières, mes parents sont heureux... Savez-vous une chose, j'ai le droit d'avoir telle et telle chose aussi. Je veux vivre ma vie à ma façon, après tout c'est ma vie! Si quelqu'un doit apprendre avec ses propres erreurs, ce quelqu'un c'est moi. Je suis fatiguée de faire la gentille, ce que je veux, en fait, c'est vivre ma vie comme les autres jeunes filles qui ne fréquentent pas l'église.

Et dans cette désobéissance, elles vont de l'avant, la tête haute, elles quittent la maison de leurs parents sans aucune considération envers tous les bénéfices reçus à cause de la foi de leurs parents. Elles se moquent de l'église, un jour elles sont devant assises à côté de leurs mères, l'autre jour elles sont assises derrière, dans la dernière rangée de l'église. Elles ne comprennent rien parce que elles ne veulent pas. Si elles le pouvaient, elles porteraient leurs écouteurs pendant la réunion pour écouter leur musique afin d'éviter ces réunions ennuyantes qui ne se terminent jamais.

Elles pensent qu'elles sont capables. Elles pensent tout avoir. Mais elles ne savent rien. Elles font partie de la majorité qui tombe dans le même trou obscur de toujours et après elles reviennent tel un petit chien avec la queue entre les jambes.

Jacob était différent. Il savait qu'il n'avait pas le profil pour devenir le prochain leader de sa famille mais, même ainsi, il ne méprisait pas ses parents. Il valorisait ce qu'ils avaient... Il savait que ce qu'ils avaient venait d'en haut. Il avait besoin de Dieu.

Esaü a méprisé tout ce qu'Isaac, son père, lui avait appris tout au long de sa jeunesse. Chaque année qui passait, il restait chaque fois moins intéressé dans les coutumes de ses parents, des coutumes qui venaient d'Abraham, son grand père, un homme exemplaire qui avait été choisi par Dieu pour commencer une nouvelle nation. Esaü ne s'inquiétait pas de l'histoire de sa famille, ce qu'il voulait, c'était avoir sa propre histoire.

Esaü s'est marié avec deux femmes d'autres nations. Donc, deux erreurs: deux femmes et en plus deux femmes d'autres peuples... D'autres coutumes qui étaient contre ceux de Dieu. Esaü ne s'inquiétait pas si ces femmes ne craignaient pas son Dieu. D'ailleurs lui-même ne craignait pas Dieu... Cela a beaucoup attristé ses parents, parce qu'en plus la Bible dit que ces femmes "furent un sujet d'amertume pour le coeur d'Isaac et de Rebecca." Imaginez quelle situation! Ils ne méritaient pas cela.

Tout le monde sait que lorsqu'un fils se marie, ses parents gagnent une fille et vice-versa. Imaginez quel genre de filles Rebecca a obtenu. La pauvre. Tout ce profil d'homme vaillant a été mis par terre avec ce mariage sans aucun sens. Mais il était toujours l'aîné et Isaac ne voulait pas le déshonorer.

Probablement qu'Isaac pensait que le fait de bénir Esaü serait suffisant pour qu'il ait une rencontre avec Dieu, et qu'il allait changer, malgré tout. Un père est un père. Un père ne perd jamais l'espoir vis-à-vis de ses enfants... Le temps est passé, Isaac était très âgé, et la seule chose qui lui manquait était de bénir Esaü...

"Isaac devenait vieux, et ses yeux s'étaient affaiblis au point qu'il ne voyait plus. Alors il appela Esaü, son fils aîné, et lui dit: Mon fils! Et il lui répondit: Me voici! Isaac dit: Voici donc, je suis vieux, je ne connais pas le jour de ma mort. Maintenant donc, je te prie, prends tes armes, ton carquois et ton arc, va dans les champs, et chasse-moi du gibier. Fais-moi un mets comme j'aime, et apporte-le-moi à manger, afin que mon âme te bénisse avant que je meure."

Mais ce n'est pas vraiment ce qui s'est passé...

La suite demain.

3 commentaires:

  1. Des filles qui reagissent a la maniere de Esau , qui croient tout savoir et pensent qu'elle n'ont pas besoin de Dieu et des pratiques que Dieu sont les filles qui font les "malignes " vomme notre pasteur nous avait dit dernierement , car comme vous avez dit elles finissent toujours tôt ou tard par reveneir après avoir trop fait les malignes et elles reviennent en s'humiliant . C'est un vrai cercle visiceux . Malheutesement des filles cmme cela , qui ne sontn'ont pas encore ete touchees par Dieu , il y'en a beaucoup au sein même de l'eglise !

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  2. Ouiii, il a méprisé ce qui allait le rapprocher de plus en plus de Dieu; le droit d'aînesse..

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