L’opposé d’un enfant


Suite d’hier…

Un jour, je n’en pouvais plus, je suis arrivée de l’école en larmes. Je suis allée directement aux toilettes et j’ai laissé les larmes couler. J’ai pleuré comme un bébé, ce jour-là. Je ne savais même pas quoi dire à Dieu, j’étais vide à l’intérieur de moi. C’était assez, je n’avais jamais affronté une telle situation dans ma vie. Je me sentais seule, je n’avais personne à qui parler, donc, je devais parler avec Lui de toute façon…

Alors, je Lui ai dit la vérité évidemment: “Je ne suis pas digne d’être mère, Seigneur. Je ne pourrai plus continuer ainsi longtemps. Je T’en prie, redonne-moi ma vie d’avant, sans toute cette agitation.”

C’est intéressant la façon dont nous nous souvenons rapidement de notre passé, et nous le considérons, pour une raison quelconque, meilleur que notre présent – tel les israélites, lorsqu’ils quittèrent l’Égypte. Je rends grâces à Dieu parce qu’Il est suffisamment miséricordieux pour ne par prendre en considération ces prières ignorantes!

Mais, en ce moment, alors que je pleurais, Dieu m’a questionnée: “Croyais-tu n’avoir aucune résistante lorsque tu t’es engagée à élever cet enfant qui était destiné à grandir loin de Moi, de la part à celui à qui il appartenait?”

Et pendant que je pensais à cette question, Il continua… “Si tu veux sauver cette âme, tu dois être plus forte que ça. Tu ne dois jamais désister, à commencer par tes pensées.”

Ce jour-là, j’ai fait un pacte avec Dieu. J’allais élever Filipe pour qu’il soit un homme de Dieu, peu importe ce qui arrive, peu importe le temps que cela allait prendre. J’ai sacrifié la chose la plus précieuse que je possédais à l’époque, une montre de ma mère, en signe devant Dieu de combien j’étais sincère en ma décision.

Je savais que Filipe m’avait été confiée par Dieu Lui-même. Chaque fois qu’un petit doute s’approchait de moi, je me souvenais de ce jour dans les toilettes, lorsque Dieu m’a laissée bien clair que c’était une bataille et que je serais le vainqueur.

J’aimerais dire que tout a changé à partir de ce moment. Mais, malheureusement, je ne peux pas dire cela. En vérité la situation est allée de mal en pis. Mon fils a grandi en prenant tout qui était mauvais sur son chemin… A l’école, avec ses copains, et même à l’église. Honnêtement, c’était comme s’il attirait le mal. Tout ce que mon mari et moi n’étions pas, il était. Tout ce que nous méprisions, il faisait. Tout ce que nous aimions, il méprisait.

La suite vendredi prochain.

6 commentaires:

  1. ohlalalalala!!! dans ce genre de situation y'a vraiment que DIEU qui peut donner la force nécessaire, la force du bras de l'homme ne peut pas supporter cela, ça me fait vraiment pensé au parcours du malin plus on va prier, sacrifier pour obtenir une bénédiction pour une personne ou voir nous même plus ça sera pire, je pense que c'est l'épreuve même à passer pour voir notre détermination et notre confiance en DIEU,la suite la suite

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  2. Et, c'est exactement cela qui arrive lorsque nous décidons de suivre Dieu main dans la main, c'est comme si toutes les situations les plus enfouis s'érigeaient contre nous pour nous faire la guerre. Je peux entièrement comprendre cette situation car à chaque fois que je décide de faire plus pour Dieu c'est comme si je pouvais voir dans ma vie le diable se déchainer. Certes, une chose est sûre c'est que j'aurai la victoire peu importe la situation ou la nature du problème... j'ai déjà la victoire!!!

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  3. ouah!
    Il faut être forte pour tenir ferme dans cette situation et ne pas perdre courage ni la confiance en Dieu cela à dû être une Grande bataille!!
    mais la victoire est grande car je suis Sur qu'il sera ou est déjà un Grand instrument entre les mains de Dieu

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  4. Elever un enfant, ce n'est pas facile. Quand je repense comment ma maman a persévéré pour nous faire grandir, c'était une bataille, que seul Dieu pouvait l'aider. Aujourd'hui, je remercie Dieu abondamment, car par dessus tout, c'était pour notre bien.
    Lorsque c'est difficile, c'est bien, car la bénédiction est grande.

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  5. L'évêque Pedro disait toujours : " Plus la lutte est grande, plus la bénédiction l'ai aussi .. "

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  6. Ça me touche vraiment le voeu que Mme Cristiane à fait : je pense que c'est de cette façon qu'on attire l'attention de Dieu.

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