Un écrivain, moi?

Suite du blog d’hier.

Plus j’en faisais pour Dieu, plus je voulais en faire. Je n’arrivais pas à comprendre. D’un côté une voix me disait “quand est-ce que ce sera assez” et l’autre plus forte disait “tu dois faire plus”. Et c’est ainsi que j’ai commencé à travailler sur mon premier livre “Mieux qu'une nouvelle paire de chaussures”. J’ai rassemblé tous les articles que j'avais écrit pendant deux ans, je les séparés en catégories puis j’ai tout compilé dans un livre.

Mes amies Chris Boodram, Evelyn Higginbotham, Aline Munhoz, et Sandra Gouvea m’ont beaucoup aidée, c’est comme si nous attendions toutes un bébé pour le même jour et la meme heure. Puis mon cher mari a pris le temps tous les soirs après une longue journée de travail, jusqu’à très tard le soir, chaque nuit, pour l’éditer du début à la fin. Il lui a fallu environ deux mois pour terminer et le livre a été publié en 2007.


Je ne pouvais pas y croire! En à peine quelques années, je suis passée d’une simple épouse de pasteur à une rédactrice de chroniques hebdomadaires dans plusieurs journaux et sites Web, présentatrice d’un podcast, animatrice d'une émission de TV, et un écrivain. “Mais qui est cette femme?” me demandais-je sans cesse devant le miroir.

Vous pourriez penser qu’avec tant de travail afin d’aider les autres personnes j’aurais eu une pause dans ma vie personnelle… Ce ne fut pas le cas. A cette époque j’affrontais plusieurs problèmes personnels, c’était comme si je luttais face à face avec Satan lui-même. Il ne pouvait pas me toucher directement mais il pouvait influencer ceux qui étaient près de moi… Et il l’a fait.

Voici ce qui arrive lorsque vous décidez de faire au-delà de ce qu’on attend de vous, vous devenez une cible. La question est: qu’allez-vous faire à ce sujet, rester intimidée dans un coin et rester la même personne toute votre vie ou lutter?

J'ai choisi la deuxième.

La fille Duracell

Suite du blog d'hier.

En 2005, j'ai commencé à écrire et à faire des programmes de radio hebdomadaires à Londres. Tout cela était nouveau pour moi, je n’avais pas les compétences nécessaires et mon anglais avait un accent. C’était un énorme sacrifice, mais je ne le faisais pas pour moi, donc je ne m’en souciais pas!


Et comme d’habitude, lorsque vous commencez à faire beaucoup de choses pour les autres, vous vous exposez, et la critique arrive. Certaines personnes anonymes de mon église ont commencé à me mépriser. Je ne comprenais pas et mon coeur se brisait petit à petit, spécialement parce que je ne cherchais pas mon intérêt. Je rends grâces à Dieu pour Son soutien dans ces moments difficiles, que j’affronte toujours et que j’affronterai.


Étonnamment, Dieu a utilisé mon écriture imparfaite et limitée pour toucher la vie de plusieurs personnes. J’ai commencé à recevoir des e-mails de personnes partout dans le monde. J’étais très heureuse et j’y répondais avec joie un par un. En quelques mois ces quelques e-mails ont augmenté à 100 par semaine et j’ai commencé lentement à prendre du retard pour y répondre…Ce fut à cette époque que j’ai contracté un problème dans mon bras et à l’épaule. Je restais des heures à écrire les réponses à tous ces e-mails, je me sentais physiquement et mentalement épuisée.


En 2006, j’ai commencé avec trois de mes amies une émission télévisée en direct et en portugais tous les samedis. Nous devions pratiquement tout faire nous-mêmes, nous étions nous propres metteurs en scène! Nous faisions notre propre coiffure et maquillage, ainsi que la décoration du scénario. Maintenant, imaginez cela… Quatre jeunes femmes qui n’avaient jamais été à la télé, encore moins travaillé ni étudié pour cela. Et pour compléter tout cela, j’étais la présentatrice principale, alors que je ne parlais pas couramment le portugais!


Chaque fois que j’y pense, je me souviens du culot que nous avons eu…


A cette époque, mon emploi du temps ressemblait à ceci: une émission de radio intitulée “Femme libre” trois fois par semaine, des articles hebdomadaires, 100 e-mails par semaine en demandant des conseils et une émission de télévision en direct tous les samedis. Au fur et à mesure que le travail avançait, les critiques augmentaient. Maintenant, il vous suffit d'écrire mon nom sur google et vous me trouvez partout...


A suivre

Ce n’est pas juste

Grandir dans un vrai foyer chrétien (où les parents pratiquaient ce qu’ils prêchaient) a été l’une des grandes bénédictions de Dieu dans ma vie, laquelle je me suis rendue compte après avoir grandi et rencontré des personnes qui n’avaient pas eu ce privilège.

Tout ce que j’avais appris naturellement à la maison, les autres devaient encore l’apprendre et cela me laissait en colère, pas parce qu’elles ne savaient pas, mais parce que je le savais et cela me rendais “trop parfaite” à leurs yeux et il y avait comme une barrière qui les éloignaient de moi…

J’entendais souvent “Ma mère n’a jamais fait de shopping avec moi, elle m’obligeait à porter des vêtement usés” ,“Je n’ai jamais eu une conversation avec ma mère, encore moins un câlin”, “Ma mère ne m’a jamais appris à prendre soin de la maison”, “Ma mère m’a fait me sentir coupable pendant toute mon enfance”, “J’ai grandi sans père”, et tant d’autres phrases semblables.

Chaque fois que j’entendais les autres personnes raconter qu’elles avaient grandi sans ce que j’avais eu en abondance tout au long de mon enfance, secrètement, je faisais cette prière “Ce n’est pas juste Seigneur”. Dieu m’avait donnée tout cela par chance ou peut-être parce que j’étais d’une certaine façon spéciale, il devrait y avoir une raison… Il devait attendre quelque chose de moi…

Donc, j’ai commencé à aider tous ceux qui étaient plus proche de moi, les épouses des pasteurs, mais elles n’étaient pas nombreuses et beaucoup d’entre elles ne voulaient pas de mon aide car il y avait toujours ce préjugé: “Elle ne sait pas ce que j’ai vécu”, “Elle n’a pas enduré ce que j’ai enduré pour arriver ici”… et après avoir passé des années à essayer d’aider les épouses de pasteurs et de voir que si peu avaient reçu mon aide, j’ai décidé d’aider d’autres personnes.

A suivre…


Prenez le contrôle

Je vous le dis, oh, cette semaine mes journées ont été tellement longues… C’est comme si une journée entière s’était passée mais c’est encore le début de l’après-midi. J’en ai eu assez. Récemment j’ai écrit un blog qui racontait que j’étais contrariée mais que j’avais décidé d’ignorer ce que je ressentais et j’ai fait ce que j’avais à faire, bon, je suis toujours contrariée, mais ma colère n’est plus émotionnelle. Je suis vraiment révoltée.

La colère émotionnelle vous fais vous sentir comme une victime face aux circonstances. Vous regardez la situation et vous restez fâchée avec ce qui se passe. Mais, depuis quand rester fâchée avec quelque chose nous fait du bien? La colère fonctionne lorsqu’elle est utilisée correctement.

Si vous en avez assez de votre maladie, levez-vous et faites ce que vous avez à faire – ne la laissez pas ruiner votre vie. C’est lorsque nous sommes malades que nous devons réagir!

Si vous en avez assez de votre problème familial, arrêtez de faire ce que vous avez fait jusqu’à présent et qui n’a pas marché, parfois se préoccuper avec nos êtres chers et leur demander constamment de changer finit par se retourner contre nous. Laissez-les faire ce qu’ils veulent, s’ils doivent frapper leur tête contre le mur pour apprendre, qu’ainsi soit-il. Arrêtez de dépenser votre temps et votre énergie avec des personnes qui ne veulent pas de votre aide et donnez-la plutôt à ceux qui la veulent.

Si vous en avez assez de vos échecs et fracas, cessez d’avoir pitié de vous-même – il n’y a rien de plus pathétique que de s'apitoyer sur soi-même. Vous désistez de vous-même, des autres personnes et de Dieu, simplement parce que… Parce que vous êtes trop faible, vous avez échoué plusieurs fois, vous avez beaucoup de défauts… ET ALORS? Qui n’est pas faible parfois? Qui n’a jamais échoué? Qui n’a pas de défauts? Arrêtez de vous plaindre et commencez à faire ce que ceux qui ont surpassé cette routine ont fait: REVOLTEZ-VOUS!

Réagissez. Levez-vous. Faites quelque chose, ne perdez plus votre temps à côtoyer votre passé. C’est fini, il n’y rien que vous puissiez faire pour le changer, pourquoi y penser?

Trop heureuse pour changer

«Que faites-vous avec votre foi en ce qui concerne votre maladie?» ai-je demandé à une dame que j’ai eue au téléphone hier soir. Elle a fait une pause, puis elle a répondu: «Je fais beaucoup de choses. Je fréquente l’église depuis longtemps, j’aide les personnes et je vais commencer un nouveau projet d’évangélisation le mois prochain.»

Evidemment, elle n’a pas conscience que cela ne signifie pas grand chose en ce qui concerne sa guérison. Lorsque je l’ai invitée à venir à l’église afin d’apprendre à utiliser sa foi et ainsi être guérie par Dieu, elle m’a répondue: «Il me suffit de recevoir vos prières, merci.»

Nous ne pourrons jamais voir les résultats souhaités dans notre vie si nous n’en avons pas assez de la situation présente. Si vous êtes à l’aise avec vos problèmes et que souhaitez simplement un changement et vous priez dans la même mesure de votre désir, afin d’obtenir une vie différente, voici une nouvelle pour vous: VOUS ne changerez jamais.
«Mieux vaut le chagrin que le rire; car avec un visage triste le cœur peut être content.» Ec. 07:03
Levez-vous et faites quelque chose pour vaincre vos problèmes. Les circonstances, la connaissance et les personnes peuvent ne pas marcher, mais la foi marche toujours, la question est: En avez-vous assez de votre situation?

Etiquette – Les sept péchés de la mode féminine

Le miroir est votre meilleur ami lorsqu’il s’agit de remarquer et de corriger la plupart de ces failles en ce qui concerne la mode:

  • Des vêtements très serrés, très décolletés ou très révélateurs pour l’occasion
  • Des pellicules capillaires sur les vêtements foncés
  • La couture d’un collant visible lorsqu’on porte des chaussures ouvertes
  • Des vêtements avec des boutons qui lorsqu’ils sont boutonnés laissent voir la peau ou les sous-vêtements, il est recommandable de les porter bien boutonnés
  • Robe de soirée portée pendant la journée
  • Des bijoux qui avec le mouvement font un bruit dérangeant
  • Des ourlets ou des doublures décousus visibles.

"Etiquette" de Emily Post

Bénédiction contrariée

Les signes étaient clairs, ma prière n’avait pas encore été exaucée. J’étais contrariée, je ne voulais parler à personne et je posais à Dieu les mêmes questions : «Pourquoi Seigneur? Pourquoi la réponse n’est-elle pas encore arrivée? Combien de temps dois-je attendre? »


Et comme d'habitude, lorsque je suis contrariée, j’attire davantage de situations qui me poussent à me sentir encore plus contrariée... J’étais celle qui allait prêcher, je devrais être forte, mais je ne l’étais pas, pas du tout… Je n'étais pas d'humeur à prêcher. Tout allait mal pour moi ce jour-là, tous mes plans tombaient à l’eau, l’un après l’autre, minute après minute. J'avais envie de pleurer, de disparaître, de faire une pause.


Mais je ne l’ai pas fait. J'ai décidé de faire ce que j'avais à faire, indépendamment de la façon dont je me sentais et des choses qui arrivaient. Je me suis ressaisie, j’ai arrêté de regarder tout ce qui ne se passait pas comme je voulais – il était temps de regarder de l’avant, de travailler pour demain et de laisser le présent rentrer dans l’ordre petit à petit.


Ce fut l'une des meilleures réunions que j'ai jamais faites. Dieu s’est révélé à nous majestueusement cette nuit-là, il y a eu des cœurs transformés, nous nous sommes lavés les pieds les unes aux autres, tout en remettant entièrement nos vies à notre Seigneur. J’ai pensé : « Et si j’avais suivi ma volonté ? »


Et en ce qui vous concerne ?